Laure Geisler a lancé sa chaîne YouTube, Le cœur net, mi-septembre 2019. A 35 ans, celle qui faisait des remplacements en tant que médecin généraliste tente de vulgariser la médecine sur internet.
"Bonjour, aujourd’hui on fait le point sur la fièvre de l’enfant", "votre enfant dit je n’aime pas avant même de goûter un nouveau plat ? C’est probablement de la néophobie alimentaire". Ces accroches ne sont pas forcément banales pour des vidéos sur YouTube. Elles se trouvent en fait sur la chaîne Le cœur net, créée mi-septembre 2019, sur laquelle Laure Geisler fait de la vulgarisation scientifique.
"La vulgarisation médicale, ça plaît énormément. On a pas mal de connaissances, en les expliquant simplement on arrive à donner des solutions aux personnes inquiètes", détaille celle qui a fait une partie de ses études de médecine à Paris. "Et si on peut éviter que certaines personnes aillent aux urgences pour pas grand chose...".
"Ça prend beaucoup de temps"
Le médecin de 35 ans qui vit actuellement à Montfaucon, près de Besançon, a fait de nombreux remplacements en médecine générale. Elle intervenait aussi en PMI : protection maternelle et infantile. Mais après avoir eu une fille, elle s’est relancée dans des études : un diplôme universitaire en pédiatrie et un autre en journalisme médical.
Laure Geisler découvre le monde de YouTube et apprend sur le tas. "Ça prend beaucoup de temps de faire ces vidéos, de faire les montages. Il y a travail de recherche en amont, puis de rédaction. La dernière vidéo m’a bien pris deux-trois jours", poursuit celle qui voudrait conjuguer YouTube et la médecine. "Je veux garder le contact avec les patients".
1500 vues en un mois
Avant de se lancer, elle était tombée sur une autre chaîne de vulgarisation tenue par un ancien infirmier : Dans ton corps, qui comptabilise près de 650 000 abonnés. "Il a des sujets plus variés, avec beaucoup d’effets spéciaux", ajoute-t-elle.
7 vidéos, 1500 vues, 27 abonnés… Pour l’instant, la chaîne de Laure Geisler n’a pas encore eu le temps de trouver son public. Mais elle ne compte pas s’arrêter là. Elle compte bien tenir son rythme d’une vidéo par semaine pour continuer son projet de vulgarisation.