Besançon, capitale horlogère au XIX e siècle ! Un livre revient sur les dessous de cette légende dorée. Il est signé Joëlle Mauerhan, l'ancienne conservatrice du musée du temps. Une étude inédite qui permet de comprendre les enjeux actuels de la renaissance horlogère à Besançon.
C'est un livre qui fait découvrir, même aux spécialistes, des aspects méconnus de l'industrie horlogère bisontine. Comme à son habitude, Joëlle Mauerhan, l'ancienne conservatrice du Musée du temps de Besançon a cherché à aller au delà des apparences. Pendant plus de deux ans, l'historienne a méthodiquement enquêté pour comprendre les ressorts de cette industrie si importante pour la ville de Besançon.
L'un des atouts de ce livre est la richesse de son iconographie grâce aux photos du photographe Jacques Boyer appartenant à la fabuleuse agence Roger-Viollet. L'autre intérêt de cet ouvrage est la période étudiée : 1793-1908. De l'arrivée de l'horloger suisse Mégevand à Besançon au lancement de la Ford T aux Etats-Unis en 1908 ou comment l'activité horlogère se structure à Besançon. Spécialisée dans les boîtes de montres, les entreprises ont du mal à passer le cap de la mécanisation alors que les Américains font un bond spectaculaire grâce aux remplacements de certains travaux manuels par des machines..
Joëlle Mauerhan a demandé à Michel Froelicher, l'ancien directeur du Cetehor, centre technique de l'horlogerie à Besançon, de dialoguer avec elle en guise d'une instructive postface. Et, la préface est signée par Philippe Lebru, horloger-créateur de la marque Utinam à Besançon . L'entrepreneur vient d'ouvrir un concept store juste en face le musée du temps. Cette préface a directement inspirée le sous-titre du livre : "Un passé prêt à revivre".
Vous pourrez écouter leurs interviews dans ce reportage qui vous en dit plus sur le contenu de ce livre !