Besançon : le grand débat dégénère après l'intrusion de "gilets jaunes", le patron de LREM pris à partie

Une cinquantaine de "gilets jaunes" a fait irruption dans la salle où se tenait le premier grand débat à Besançon. Ils ont pris à partie le délégué général de La République en marche, Stanislas Guérini.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le premier grand débat organisé à Besançon, au Kursaal, a rapidement dégénéré, ce vendredi 18 janvier. Alors que le délégué général de La République en marche, Stanislas Guérini, était en visite en Franche-Comté et participait à cet échange, une cinquantaine de "gilets jaunes" a fait irruption dans la salle, comme le rapporte France Bleu Besançon.
 

>> Rémy Poirot, Philippe Arbez et Christophe Joly

Ils ont vivement pris à partie le patron de La République en marche qui animait le débat avec une centaine de participants. "Nous, on n'en peut plus et vous n'ouvrez même pas la porte à la classe ouvrière, aux gens qui se battent et qui travaillent tous les jours...", a clamé un "gilet jaune" au micro, acclamé par les autres manifestants.
 
Les "gilets jaunes", qui affirmaient avoir été interdits de réunion, ont forcé l'entrée de la salle, comme on peut le voir sur les vidéos de nos confrères. Les organisateurs expliquent, eux, qu'ils avaient refusé la fouille des sacs à l'entrée.
 
Dans la salle, les échanges étaient souvent houleux entre les "gilets jaunes" et les membres de La République en marche, dont Stanislas Guerini, venu tenter de faire de la pédagogie sur le grand débat national.

Au total, près de 150 personnes étaient présentes au Kursal et tout le monde n'a pas pu rentrer car la salle a rapidement été bondée. Les débats se sont ensuite poursuivis malgré l'atmosphère parfois pesante.

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité