Besançon : les élus PCF et EELV demandent le retrait de l’arrêté anti-mendicité après l'avoir validé

"Les communistes du Grand Besançon demandent le retrait de cet arrêté" explique un communiqué diffusé lundi 20 août. Les élus Vert font de même. Les deux groupes l'ont pourtant validé en réunion.  

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Après la publication d'un article de nos confrères de l'Est Républicain, révélant la mise en place d'un arrêté anti-mendicité à Besançon, les réactions hostiles à la décision de l'équipe municipale et les attaques contre Jean-Louis Fousseret, maire LREM de Besançon se sont multipliées du côté de Besançon.

Du côté des élus bisontins, les réactions se sont faites attendre... longtemps, alors que l'agenda politique était au point mort durant ce mois d'août. Lundi 20 août, les communistes du Grand Besançon ont réagi en demandant le retrait de cet arrêté datant du 3 juillet, après l'avoir pourtant validé. Ils réclament également "la mise en place des modalités concrètes d’implications des habitants pour aider à résoudre [les] difficultés [du centre-ville]."
 


Le couac politique de l'été


Les élus, membres de la majorité municipale, reconnaissent par ailleurs qu'il y "a de vrais problèmes de délinquance (dégradation, violence et stupéfiants) depuis plusieurs mois dans la zone Quai Vauban, rue Pouillet, Passages Pasteur. Les témoignages d’habitants et de commerçants sont nombreux et doivent être entendus". Cependant, ils précisent que "ce n’est pas avec un arrêt anti-mendicité qu’on réglera ces problèmes. Et là encore l’arrêté introduit de la confusion en amalgamant la mendicité, la délinquance, la violence, etc".

Du côté d'EELV, on indique que "l'arrêté produit, non étudié dans son intégralité en réunion, dépasse de très loin les éléments échangés. La teneur de cet arrêté est disproportionnée et inadapté." Un texte validé, puis dénoncé. Le couac politique de l'été en somme. 

De son côté, Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon a expliqué son choix en déclarant : "Besançon est très fière de ses traditions sociales et nous continuerons dans ce sens, mais il y a une augmentation des phénomènes de mendicité quelques fois agressive. On peut continuer à s'asseoir à Besançon, mais pas si ça entrave la circulation des autres personnes !"

Thierry Morton, adjoint au commerce et au tourisme, Barbara Romagnan, ex-députée du Doubs et Yves Ketterer, du collectif "Je suis assis" ont également réagi à cet arrêté devant notre caméra. Découvrez le reportage d’Emmanuel Rivallain et David Martin :
 
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