L’appel à témoins a été lancé le 7 décembre dernier vers 18 heures sur Facebook. Alain Français s’est fait voler son camping-car, sa seule maison. Un choc pour ce jeune père de famille.
"C'est notre maison qu'on nous à volé.... Avec les affaires de notre petite fille, les nôtres, les heures de travail passées dessus à bricoler, les bons moments..... C'est tout ça et bien plus encore qu'on nous a volé !" explique Alain Français sur son compte Facebook.Les faits se seraient déroulés entre le mercredi 5, 17 heures et le 7 décembre 2017, 15 heures, sur le parking de la Rhodia à Besançon. De passage dans sa ville natale Alain Français gare son véhicule sur le parking et rejoint un petit studio d’étudiant en ville, qu’il a délaissé il y a plusieurs années au profit de son camping-car, mais dans lequel il passe quelques nuits à l’occasion.
Des souvenirs volés
Hôtelier en Suisse, le jeune père de famille bourlingue dans la région avec sa femme depuis quelques années et son bébé depuis deux mois, dans son camping-car qui est devenu sa seule maison. C’est au moment d’aller chercher l’appareil photo contenant les photos de naissance de sa petite fille qu’il s’est aperçu de la disparition de son véhicule, qui est devenu au fil des années, bien plus que ça.
"Aujourd’hui, on a perdu plus que notre camping-car, nous avons perdu toutes les affaires de ma petite fille, les souvenirs que nous y avons créé à deux avec ma femme et ma fille. C’est comme un ordinateur en fait. On le perd, on se fiche de la machine en elle-même, s’est plus ce qu’il contient qui nous manque", raconte-t-il.
Un appel à la solidarité
Le jeune papa décide donc de lancer un appel sur les réseaux sociaux insatisfait par les réponses apportées par la police : "Quand j’ai déposé plainte, on m’a répondu que 1.000 véhicules étaient volés par mois et qu’il était impossible de tous les chercher. Je voulais simplement pouvoir voir les images des caméras de surveillance des routes alentours du parking, pour avoir une piste, car je n’ai pas de certitude sur le moment du vol. Comme je n’avais pas de réponse du côté des forces de l’ordre, j’ai lancé un appel à témoin sur les réseaux. Je compte avant tout sur l’esprit de solidarité des gens."
De son côté, la police de Besançon qui comprend la frustration de monsieur Français, explique que l’accès aux images des vidéo surveillance se partage entre la police nationale et la police municipale. Et l’accès aux bandes demande un cheminement complexe difficilement réalisable dans le cadre de ce type de vols.
Plus de 1.200 parages en une semaine
En une semaine, le post Facebook a été partagé plus de 1.200 fois sur Facebook. Très détaillé, il est accompagné de plusieurs photos de l’intérieur et de l’extérieur du véhicule, reconnaissable par son pare-chocs avant gauche qui est abîmé sur le côté.