Besançon : les membres d'un réseau de passeurs kososavars condamnés à de la prison ferme

Dix membres d'un vaste réseau européen de transport et d'aide au séjour de clandestins kosovars, démantelé en 2015, ont été condamnés à des peines allant d'un an de prison avec sursis à quatre ans de prison ferme. 

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Le tribunal correctionnel de Besançon a prononcé des peines de trois et quatre ans de prison ferme, avec interdiction définitive du territoire national, pour les trois principaux protagonistes du réseau.
Ils ont été reconnus coupables d'avoir orchestré depuis Besançon une filière européenne de transport illégal et d'aide au séjour de clandestins kosovars.

D'après les investigations des polices européennes, ils s'occupaient notamment des rabatteurs au Kosovo et du transport en voiture particulière des migrants à destination de la France, l'Italie, l'Allemagne ou la Suisse.

Devant le juge, Me Randall Schwerdorffer, l'avocat du principal mis en cause, un homme âgé de 33 ans, a réfuté l'existence d'une "mafia". "Il n'y a pas de chef d'orchestre particulier, ce sont des compatriotes qui veulent gagner de l'argent", a-t-il plaidé.

L'avocat d'un autre prévenu, Me Enguerrand Bagot, a en effet expliqué que son client était entré en France via cette filière en 2012, avant d'aider à son tour des Kosovars à pénétrer sur le territoire national.

"On ne peut pas reprocher à des gens de venir quand on les accueille à bras ouverts", a pour sa part estimé Me Jean-Michel Vernier, conseil d'un troisième prévenu.

Outre le transport, le réseau aidait les clandestins pour les démarches administratives, les demandes d'asile et l'installation en Europe. Le passage d'un adulte en France était monnayé environ 2.800 euros, celui d'une famille 7.000 euros.

Le parquet avait requis des peines allant de 18 mois à 5 ans d'emprisonnement.

Le tribunal correctionnel de Besançon jugeait lundi le volet français de cette affaire. Au total depuis le début de l'enquête en juin 2014, plus de 70 suspects ont été interpellés en Europe (en France, en République tchèque, en Autriche, en Allemagne, en Hongrie, au Kosovo ou encore en Slovaquie), avait annoncé dans un communiqué l'Office européen des polices Europol, au moment du démantèlement du réseau en mars 2015.

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