On est loin de l'ex-jungle de Calais. A Besançon, des demandeurs d'asile venus d'Albanie et Bosnie ont installé leur tentes depuis une dizaine de jours en face de la Préfecture et le commissariat de Police.
En l'espace de 10 jours, trois familles ont planté leurs tentes de fortune à un carrefour du centre ville. La quinzaine de réfugiés vient Bosnie et d'Albanie. Ils attendent de savoir s'ils pourront rester en France ou pas.
On n'a pas de maison, pas d'hôtel, on dort mal avec le bruit des voitures
explique l'une d'entre eux.J'ai expliqué qu'on avait un bébé, que mon père était épileptique, on me répond : pas de solution ! Je fais le 115, pas de solution
Le réseau d'accueuil du 115 serait saturé à Besançon. L'état a pourtant l'obligation d'héberger les demandeurs d'asile.
3 familles de réfugiés ont planté leurs tentes de fortune au pied de l'Hôtel de Police de Besançon. Avec Ervis, demandeur d'asile albanais -Ariana, demandeuse d'asile bosniaque - Odeline Largier, association Solidarité Migrants Réfugiés. Reportage S. Bourgeot et D. Martin.