La ville de Besançon l'a sauvée de la destruction. Casamène, c'est le nom de la maison de l'écrivaine Colette à Besançon où elle a notamment écrit La retraite sentimentale.
La deuxième femme élue à l'Académie Goncourt puisait son inspiration ici. Colette, Bourguignonne de naissance, a séjourné pendant sept ans dans cette jolie demeure que lui avait achetée son mari Henri Gauthier-Villars le 2 septembre 1900.
Une demeure surnommée Casamène
Une belle et grande propriété, sur un domaine grand de 3,8 ha. Située à cinq kilomètres du centre-ville, la demeure s'élève dans l'ancien quartier de vignes des Monts-Boucons. En 2001, la ville a acquis la propriété. Pas question pour Besançon de détruire ce monument d'histoire."Cette maison a une belle histoire ! Colette vivait ici chaque année pendant six mois. Elle a beaucoup parlé de cette demeure dans ses correspondances" confie le maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret.
Comme aux plus agréables des pièges, j’ai failli rester prise aux charmes des Monts-Boucons. Vieux arbres fruitiers, cerisiers et mirabelles ; murs épais, impétueux feux de bois, sèches alcôves craquantes – il s’en fallut de peu que de bourguignonne je ne tournasse bisontine, tout au moins franc-comtoise.
Le goût de mes heures franc-comtoises m’est resté si vif qu’en dépit des années, je n’ai rien perdu de tant d’images, de tant d’études, de tant de mélancolie.