“C’était mon père mon premier coach” :  Noémie Battault, championne de tir, espère gagner un ticket pour les JO en participant aux championnats d’Europe

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Noémie Battault, 25 ans, originaire de Besançon (Doubs) est aujourd’hui la numéro 2 française en tir skeet olympique. La semaine prochaine, à partir du 22 mai, la sportive participera aux championnats d’Europe. Cette compétition représente une de ses dernières chances pour espérer participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

Sa cible, elle l'a bien en tête. À partir du 22 mai 2024, auront lieu les championnats d’Europe de tir à Lonato en Italie. Pour Noémie Battault, championne de France de tir skeet olympique, cette compétition sera une des dernières occasions pour pouvoir espérer participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

À 27 ans, la jeune femme originaire de Besancon (Doubs) est pour l’instant classée numéro 2 en France dans sa discipline. “Je sais que la Française qui risque de participer aux Jeux ce sera celle qui est numéro 1”, indique-t-elle au micro de France 3 Franche-Comté. “Moi je suis numéro 2 donc voilà c’est la loi du sport, je sais que je m’y fais. J’ai la chance de pratiquer une discipline où l'âge n’a pas trop d’importance et je sais que je peux être encore meilleure dans quatre ans, pour les prochains JO”.

Une autre option est encore possible. Comme la France est pays hôte, des invitations seront données aux athlètes. “Ce sera une fille et un garçon et pour l’instant on ne sait pas du tout à qui il sera distribué”.

Le championnat d'Europe pour gagner le ticket d'or ? 

Il ne faut pas partir battue pour autant. Noémie a encore une chance de participer aux JO de Paris. Alors, comment ça se passe ? Qu’est-ce qui fait qu’en participant aux championnats d’Europe de tir, on peut gagner son ticket pour les JO ? Noémie peut gagner ce quota mais celui-ci ne sera pas nominatif c’est-à-dire qu’il peut revenir à n’importe laquelle de ses coéquipières.

“On n’est pas obligé de faire un podium pour gagner le quota olympique non nominatif mais c’est sûr que le mieux c’est de faire un podium et bien sûr de gagner”, explique la sportive. Bonne nouvelle pour la championne, il n’est pas possible de gagner plusieurs quotas par personne :“Si les filles qui sont devant moi au classement ont déjà obtenu leur quota, la place qui sera distribuée va redescendre dans le classement”.

La policière se dit confiante pour cette compétition. “Là, c’est vrai qu’on est en plein dans la saison sportive, on enchaîne pas mal les compétitions donc je me sens plutôt prête”. En plus, elle va performer en terrain connu : “Lonato est un stand de tir qu’on connaît bien parce qu’il y a une compétition par an sur ce stand donc c’est vrai que c’est un stand qui est assez familier où je me sens plutôt en confiance”.

Les JO, l'objectif ultime 

Pour Noémie, les JO sont un objectif depuis toujours. Elle en rêve depuis qu’on a annoncé que les Jeux se tiendraient en France. “C’est vrai que ça fait rêver de représenter son pays dans son pays”, souligne-t-elle.

Mais pour elle, pas question de changer son quotidien pour autant : “Je pense qu’il ne faut pas trop changer sa manière d’aborder les compétitions. Moi j’ai un entraînement vraiment quotidien, que ce soit au stand de tir, en préparation physique ou en préparation mentale”. Si la sportive ne veut pas changer sa routine c’est aussi pour ne pas se rajouter une pression supplémentaire. “J’essaye de prendre chaque compétition qui vient l’une après l’autre”. Dans sa chambre, pour rester motivée, la championne possède une petite Phryge, la mascotte des JO 2024. 

Celle qui a fait ses débuts dans ce sport en Franche-Comté, dans sa région d'origine, est toujours en contact avec le club de tir sportif de Montgesoye (Doubs)."Il y a toujours une très bonne entente, une très bonne dynamique et eux sont toujours derrière moi", précise-t-elle. 

La jeune femme tient cette passion pour le tir de son papa. “C’était mon père, mon premier coach [Il] m’a mis dedans quand j’étais toute petite, dès que j’ai eu l'âge d’essayer [à 10 ans] et ça m'a plu directement. J'ai fait tout le parcours école de tir, j’ai participé à mes premiers championnats de France, j’ai fait des bons résultats et après je n’ai plus jamais arrêté”, raconte-t-elle. C’est en 2022 qu’elle devient championne de France de tir et remporte les Jeux Méditerranéens par équipe. En attendant, elle espère pouvoir rajouter une nouvelle ligne à son palmarès en participant au JO de Paris 2024.

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