Christine Ngbakoto et son mari ont fui la République Démocratique du Congo en 1997. Demandeurs d'asile, ils ont d'abord transité par la Suisse avant d'arriver en France en 2000 en compagnie de leurs six enfants. La première chose qu'elle a remarqué, en descendant du train, Gare Viotte : les fleurs.
Depuis qu'elle est arrivée à Besançon en 2000, Christine Ngbakoto n'a eu de cesse que de faire se rapprocher les cultures. Au sein du quartier si cosmopolite de Planoise, elle s'est occupé entre-autre de l'Association "Miroirs de femmes-Reflets du monde", association pour la promotion du plurilinguisme et de l’interculturalité.
Maman de six enfants, désormais grands dont un, Yeni Ngbakoto, qui joue au football à Queens Park Rangers en Angleterre, Christine est devenue une vraie comtoise, qui aime se balader le long du Doubs et a même tenté d'initier sa famille de Kinshasa aux plaisirs du Comté ! Une femme douce et discrète, qui s'est accomodée de sa vie simple à Besançon, dans le quartier de Planoise.
Fonctionnaires d'Etat sous le règne de Mobutu Sese Seko, elle et son mari ont fui leur pays à l'issue de la destitution de Mobutu par Laurent-Désiré Kabila, pour échapper aux exactions perpétrées contre les anciens salariés du dictateur. Réfugiés politiques dans un premier temps en Suisse, Christine et son mari sont arrivés à Besançon en 2000, par la Gare Viotte. Ils ont vu le parc des Glacis et l'ont trouvé très fleuri. Leur nouvelle vie allait pouvoir commencer.