Le 1er ministre Edouard Philippe a annoncé lundi 23 mars au soir la fermeture des marchés couverts dans l'espoir de ralentir la propagation du virus. Ce matin, ils n'étaient qu'une poignée de commerçants pour le dernier rendez-vous de la place de la Révolution.
ll n'y avait pas grand monde place de la Révolution ce 24 mars au matin à Besançon. Quelques rares clients pour remplir une dernière fois leur panier auprès des commerçants présents en ce mardi, jour habituel de marché sur la place pavée bisontine.
Dans l'espoir de ralentir le virus, le 1er ministre Edouard Philippe a décidé hier de la fermeture des marchés couverts dans toute la France.
Les commerçants de la place de la Révolution ont été informés dans la matinée qu'ils n'auraient désormais plus le droit de venir.
Une mesure qui a du mal à passer auprès de certains, comme ce charcutier du Doubs.
Les maires peuvent décider de déroger à la décision de fermeture prise à l'échelle nationale par le gouvernement. La mairie de Besançon a décidé d'accorder une dérogation pour le marché de la place Cassin à Planoise
Le marché couvert des Beaux-Arts reste également ouvert.
Et pour ces deux lieux, des mesures de prévention des risques renforcées: un sens de circulation (une entrée et une sortie), des distances de sécurité marquées au sol, l'interdiction de toucher les produits sur les étalages et un nombre limite de 50 personnes sur le marché.