Ils ne sont peut-être pas aussi colorés et pittoresques que ceux de Provence mais on y tient, à nos marchés ! Et la liste des fermetures s’allonge, pour répondre aux injonctions du premier ministre.
Premier étonnement quand on appelle les maires ou les mairies des principales commune du Doubs, nombreuses sont celles qui, même avant l’épidémie, n’avaient déjà plus de marché hebdomadaire.
Dommage car il n’y a rien de mieux pour s’approvisionner en fruits et légumes, et en... informations, pour ne pas dire potins et commérages !
Heureusement, il reste habituellement les foires mensuelles, à Saint-Vit, Maiche ou encore Baume-les-Dames... Elles sont toutes annulées pour cause d’épidémie.
Les marchés fermés
Sur la vingtaine de communes du Doubs, parmi les plus importantes, la possibilité de se ravitailler au marché se fait rare.
Elle est longue la liste des communes qui n’ont plus de marché hebdomadaire depuis quelques jours ou depuis aujourd’hui : Bavans, Bethoncourt, Grand-Charmont, Morteau, Ornans, Seloncourt, Sochaux, Valentigney... À Valentigney, le marché s’est encore tenu ce matin, mardi 24 mars, car le maire, Philippe Gautier n’a pas eu le temps de prévenir les commerçants mais c’était le dernier...
Tous les maires concernés mettent en avant la sécurité sanitaire de leurs administrés.
Montbéliard et Pontarlier devraient se décider cet après-midi ou au plus tard, demain. Cet article sera actualisé dès que possible. A Pontarlier, Patrick Genre, réélu le 15 mars, s’inquiète pour les producteurs locaux qui déballent sur deux petits marchés les jeudis et samedis. Il veut discuter avec eux avant de prendre sa décision et imposer des conditions strictes en cas de maintien avec au moins 4 à 5 mètres entre chaque étal.
Les marchés ouverts ou presque...
A Besançon, la situation est particulière : plus aucun marché ne se tiendra en plein aire. Finis Place de la Révolution ou place du marché justement, Battant, Rivotte ou Planoise et Palente.
En revanche, le marché couvert des Beaux Arts, situé au centre ville, peut encore accueillir du public mais dans des conditions plus strictes. Les flux entrant et sortant ne se croiseront pas et 50 personnes maximum pourront y entrer.
Seule ville à conserver son marché : Audincourt. Joint par téléphone, Martial Bourquin, qui n’a pas encore officiellement remplacé Marie-Claude Gallard dans le fauteuil de maire, justifie sa décision : « Il faut préserver les commerçants face à la grande distribution. S’il ne reste que des grandes surfaces après, ce sera une catastrophe. Il faut aussi penser à nos commerçants. »