Doubs : le département cofinance des "Téléphone Grave Danger" pour les femmes victimes de violences conjugales

Sollicité par la Justice, le département du Doubs s'est engagé à participer au financement de deux TGD, "Téléphone Grave Danger" qui permet aux femmes qui craignent pour leur vie de prévenir les secours et d'être géolocalisées en un temps très court.

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C'est un smartphone ordinaire, en apparence. Le "Téléphone Grave Danger" possède une touche préprogrammée qui permet de contacter une plateforme de téléassistance 7 jours sur 7 et 24 h sur 24. L'opérateur géolocalise et identifie l'appelante immédiatement, pouvant ainsi lui envoyer les forces de l'ordre. Car ce téléphone est paramétré en accord avec la personne qui le possède. Il est attribué par le Procureur de la République pour une durée de six mois renouvelable. Pour cela, trois conditions à remplir : les femmes concernées ne doivent ni habiter avec la personne qu'elles craignent, ni entrer en contact avec et surtout consentir au dispositif. 

Voilà, pourquoi peu de femmes en possèdent, car un long chemin doit déjà avoir été parcouru. Dans le Doubs, seuls cinq téléphones ont été activés. 

Le Département impliqué


Cependant, la Justice ayant sollicité le Département du Doubs pour participer à ce dispositif lancé en 2014, la collectivité va financer deux TGD à hauteur de 2 500 €. La présidente Christine Bouquin l'a énoncé lors de l'ouverture de session ce lundi 18 mars. "J’ai souhaité faire plus pour endiguer les violences faites aux femme, a-t-elle déclaré. Les drames récents, y compris ici dans le Doubs, nous rappellent la grande actualité de cette problématique."

Il y a quelques mois, un mère de famille Razia Askari, avait été assassinée par son ex-mari, en plein jour dans la rue à Besançon. La jeune femme avait porté plainte plusieurs fois, elle était hébergée par une association de protection. 

Les services du Département seront également associés au comité de pilotage départemental pour coordonner efficacement le dispositif, planifier éventuellement des attributions en fonction des sorties de détention et définir des mesures pour améliorer la prise en charge individuelle. 
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