Enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz : une minute de silence dans les collèges et lycées de l’académie de Besançon

24 heures après la mort d’une professeur d’espagnol poignardée par un élève dans le lycée où elle enseignait, un hommage a été rendu dans les collèges et lycées de France qui ne sont pas en vacances de février. C’est le cas en Franche-Comté.

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15 heures, dans la cour du lycée Pasteur au centre-ville de Besançon, le ciel est printanier. Dans les classes, les enseignants invitent les élèves à se recueillir un instant. Un moment observé dans de nombreux établissements de la région de Besançon, Belfort à Montbéliard, ou Lons-le-Saunier et Vesoul. La presse n’était pas autorisée à assister à cet instant de recueillement. 

A Besançon, 83 élèves réunis  en Simulation du Parlement européen au Conseil régional et les 13 enseignants ont également observé une minute de silence en présence de Mme Albert-Moretti, Rectrice de la région académique.

Le ministre de l'Education Pap Ndiaye, qui s'était déplacé mercredi à Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), a rendu hommage à l'enseignante de 52 ans au collège Combe de Savoie d'Albertville, en Savoie, où il est en déplacement.

Agnès Lasalle avait 52 ans 


Élèves, collégiens, lycéens, enseignants, personnels administratifs ont eu une pensée par Agnès Lasalle et sa famille. La quinquagénaire a trouvé la mort alors qu’elle enseignait à une classe de seconde du collège-lycée catholique Saint-Thomas d'Aquin à  Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques). Selon une élève qui était présente, l'auteur présumé, un adolescent de 16 ans  "s'est approché" de la professeure "et lui a planté un grand couteau dans la poitrine, sans rien dire". 

Le suspect a évoqué "une petite voix" qui lui a "suggéré de commettre un assassinat" a indiqué le procureur qui va demander le placement en détention provisoire du jeune garçon.

Le jeune a été placé en garde à vue. Il "n'était pas connu des services de police, ni des services de justice". Il souffrirait de troubles psy avérés et aurait tenu des propos incohérents selon une source proche du dossier. Les élèves présents lors du drame ont eu le temps de prendre la fuite pour se mettre à l’abri. Une cellule psychologique a été mise en place dans l’établissement où est survenu le drame.        

Le souvenir de Samuel Paty, et d’autres enseignants tués en France 


Mourir alors qu’on enseigne. Un drame qui bouleverse à chaque fois la communauté éducative. Tous ont en tête l’assassinat de Samuel Paty, professeur d'histoire-géographie décapité le 16 octobre 2020 par un jeune homme islamiste radicalisé.

En juillet 2014, une institutrice de 34 ans avait été poignardée à mort par la mère d'une élève dans une école d'Albi. En août 1996, alors qu'il se promenait à la feria de Dax, un professeur d'anglais de 51 ans avait été tué par deux jeunes, dont un de ses élèves recalé au baccalauréat.

Les agressions contre les professeurs sont fréquentes. Selon les chiffres de l’Agence France Presse, on recense en France, une dizaine de meurtres ces 40 dernières années.

Avec AFP

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