Le 1ᵉʳ avril marque son lot d'annonces gouvernementales. Fin de la vignette verte, contrôle technique des deux-roues obligatoire, revalorisation des prestations sociales... On fait le point sur tout ce qui change.
Le 1ᵉʳ avril 2024 marque le début d'une nouvelle ère de changements significatifs dans divers aspects de la vie quotidienne. Revalorisation de prestations sociales, clôture des vœux ParcourSup, contrôle technique obligatoire pour les deux-roues... voici un aperçu des principaux changements qui entrent en vigueur aujourd'hui :
Fin de la vignette verte
Vous aviez l'habitude d’oublier de mettre votre vignette verte sur votre pare-brise ? Cette nouvelle va vous réjouir ! À partir du 1er avril 2024, la vignette d’assurance est supprimée. Attention, cela ne veut pas dire qu’il ne faut plus souscrire à une assurance ! Cela reste une obligation légale pour tous les véhicules. À compter de maintenant, les autorités auront la possibilité de contrôler la validité de l'assurance automobile ou moto en utilisant directement le fichier des véhicules assurés (FVA) grâce à la plaque d'immatriculation.
Contrôle technique pour les deux-roues
Une nouvelle législation entre en vigueur obligeant les propriétaires de deux-roues motorisés à passer un contrôle technique périodique, tous les trois ans, à partir du 15 avril 2024. Cette mesure vise à renforcer la sécurité routière en vérifiant l'état technique des motos et scooters, et en veillant à ce qu'ils répondent aux normes de sécurité requises.
Fin de la trêve hivernale
Le 1ᵉʳ avril marque la fin de la trêve hivernale, période pendant laquelle les expulsions locatives sont temporairement suspendues pour protéger les locataires les plus vulnérables durant les mois les plus froids. À partir de cette date, les procédures d'expulsion peuvent reprendre, ce qui souligne l'importance des politiques de logement et de prévention des expulsions.
Fin des vœux de Parcoursup
Les candidats à l'enseignement supérieur ont jusqu’au 3 avril pour clôturer leurs dossiers pour finaliser leurs vœux. Cette date marque la fin de la période de soumission des candidatures pour les formations post-bac, ouvrant la voie à la phase d'admission et à l'orientation des étudiants vers les établissements correspondant à leurs choix.
Revalorisation des prestations sociales
Dans le cadre des efforts visant à lutter contre la précarité et à améliorer le niveau de vie des citoyens, les prestations sociales telles que les allocations familiales, les aides au logement et les minima sociaux sont revalorisées à partir du 1ᵉʳ avril 2024. Elles font l’objet d’une augmentation de 4,6 %.
Baisse de MaPrimeRénov
À partir du 1ᵉʳ avril 2024, le dispositif MaPrimeRénov, qui offre des aides financières pour les travaux de rénovation énergétique des logements, baisse de 30 %. Cette décision soulève des inquiétudes quant à l'impact sur la transition énergétique et l'accessibilité des ménages aux rénovations écologiques.
Fin du "bouclier loyer"
La fin du bouclier loyer, qui limitait les hausses de loyer dans certaines zones tendues, entre en vigueur le 1ᵉʳ avril 2024. En effet, l'indice de référence des loyers (IRL), établi par l'Insee, encadre les augmentations annuelles de loyers que les propriétaires peuvent appliquer à leurs locataires. Depuis l'été 2022, un mécanisme de "bouclier" limitait la hausse de l'IRL à 3,5 % pour l'ensemble de la France métropolitaine. Ce dispositif, initialement prolongé jusqu'au 31 mars, n'est plus en vigueur à partir du 1ᵉʳ avril. Par conséquent, l'augmentation de l'IRL pourrait désormais dépasser les 3,5 %, même si l'inflation est en baisse.
La franchise médicale double
La franchise des médicaments sera doublée, passant de 0,50 centime à 1 euro par boîte. De plus, les participations forfaitaires pour tous les actes et consultations médicales seront doublées, passant de 1 à 2 euros. Cette augmentation s'appliquera également aux examens, aux analyses de biologie médicale et aux transports sanitaires, qui coûteront désormais 4 euros aux patients, au lieu de 2 euros auparavant. Cette mesure, envisagée depuis l'été dernier, est destinée à permettre aux caisses de la Sécurité sociale de réaliser des économies estimées à 800 millions d'euros.