A Besançon, la mobilisation interprofessionnelle a réuni ce mardi 18 octobre près de 1200 personnes au départ de la place Pasteur selon les syndicats. Avec pour principales revendications le pouvoir d’achat et la hausse des salaires, le cortège s’est ensuite dirigé vers la Préfecture et l’Esplanade de la mairie.
Pouvoir d'achat, salaires, réforme des retraites, droit de grève : les motifs de la grogne ne manquent pas. “Au 21e siècle, mieux vivre c’est possible !!” peut-on ainsi lire sur une pancarte.
Sur une autre, "le carburant de la grève alimente notre révolte, pas les profits des grands patrons”. A l’appel de la CGT, FO, Solidaires et FSU, rejoints par les organisations de jeunesse Fidl, MNL, Unef et la Vie lycéenne, 1200 personnes, ont manifesté leur ras-le-bol.
«La précarité se généralise. Il faut donner la possibilité aux entreprises d’ouvrir de nouvelles négociations obligatoires pour que les salariés puissent vivre décemment. On nous dit par exemple de mettre notre domicile à 19 degrés mais il y a des gens qui ne peuvent pas se chauffer alors qu’ils travaillent. Même quand on est à temps complet, on n'arrive pas à remplir son frigo » témoigne José Avilès secrétaire de l'union départementale CGT du Doubs.
Contre la réforme des lycées professionnels
Dans le cortège des enseignants du Lycée Jules Haag ont également répondu à l’appel des syndicats SNUiPP, FSU et SNES-FSU contre la réforme des lycées professionnels et pour une hausse des salaires.
150 points de rassemblements partout en France
De Besançon à Paris ou Toulouse, la journée de mobilisation interprofessionnelle a fait descendre dans les rues de nombreux Français. Près de 150 points de rassemblement étaient prévus en France, selon la CGT, qui organise cette journée avec les syndicats FO, Solidaires et FSU et les organisations de jeunesse Fidl, MNL, Unef et la Vie lycéenne.
Pour une hausse des salaires, contre contre les réquisitions de grévistes dans les raffineries : de nombreux secteurs avaient déposé des appels à cesser le travail : fonction publique, énergie, transports publics, SNCF, lycées, crèches, commerces, routiers, agroalimentaire, commerce etc.
La CFDT premier syndicat de France a en revanche décidé de rester à distance du mouvement, ne croyant pas en l'efficacité des manifestations interprofessionnelles pour obtenir des augmentations salariales dans les entreprises.