La loi NOTR Nouvelle Organisation Territoriale de la République a été adoptée par le Sénat en deuxième lecture le 2 juin. Un des articles de cette loi provoque la colère des élus des maires ruraux du Doubs : les intercommunalités vont passer à 20 000 habitants, un seuil beaucoup trop important
Munis de leur écharpe tricolore, les élus se sont retrouvés place du marché à Besançon. Tous dénoncent cette nouvelle définition de l'intercommunalité impliquant de trop grand territoire à parcourir. Parmi les manifestants, le sénateur-maire d'Ornans Jean-François Longeot (UDI) qui précisait récemment « être le seul sénateur de Franche-Comté à ne pas avoir voté mardi 2 juin ce projet qui vise à porter une nouvelle organisation territoriale de la République". L'élu s'oppose « à ce que les intercommunalités deviennent peu à peu des collectivités de plein exercice, en lieu et place des communes et que ces dernières ne deviennent des coquilles vides, sans pouvoirs ni moyens ». Pour les manifestants, cette loi est rédigée "pour faire des économies, mutualiser les moyens". Les maires y voient un moyen de détricoter leur territoire.
Cette loi sera discutée en seconde lecture au parlement à la fin du mois. Des amendements peuvent encore modifier son contenu.
Voici les raisons de leur colère :