Manifestations contre la réforme des retraites à Besançon : Frédéric Vuillaume relaxé pour entraves à la circulation

Le syndicaliste et gilet jaune Frédéric Vuillaume a été relaxé ce lundi 29 juin 2020 par le tribunal correctionnel de Besançon. Il était poursuivi pour avoir entravé la circulation lors de deux manifestations. 

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La relaxe. Son avocat Me Vernier l'avait plaidé. Le procureur avait requis une peine de 2 mois de prison avec sursis à l'encontre du syndicaliste de Force Ouvrière figure des gilets jaunes et en tête à chaque fois des manifestations. 

Le 17 décembre 2019 à la City, et le 9 janvier 2020 à Micropolis, le syndicaliste avait été verbalisé pour entrave à la circulation. Le cortège avait dérogé de l'itinéraire initialement prévu. 

"Etre relaxé aujourd'hui c'est normal, le droit de manifester existe pour tous, oui cela peut faire une entrave à la circulation car on est dans la rue" explique Frédéric Vuillaume sur sa page Facebook. Contacté par France 3 Franche-Comté, le syndicaliste espèrait la relaxe au vu de la plaidoirie de son avocat. "On était 200 à chaque fois sur ces manifestations au moment où j'ai été verbalisé" ajoute le syndicaliste au rendez-vous de toutes les manifestation des gilets jaunes à Besançon.

Le procureur a 20 jours s'il le souhaite pour faire appel de la relaxe de ce jour, explique Frédéric Vuillaume.

Le syndicaliste n'en a pas fini pour autant avec la justice. Le 7 juillet, le tribunal correctionnel rendra sa décision sur d'autres faits. Le 13 mars 2019, Frédéric Vuillaume et son ex-concubine avaient scandé "Castaner, assassin" au moment de la visite du ministre de l'Intérieur au commissariat du quartier Planoise. En première instance, le 15 mai 2019, le couple a été condamné à  1 500 € d’amende avec sursis et mise à l’épreuve de cinq ans, plus une amende de 1 000 € payable de suite. « Nous voulions l’interpeller, sous-entendu ''Castaner, assassin de la démocratie''», avait expliqué le syndicaliste le 2 juin au président de la cour d’appel. Décision de la Cour d'appel le 7 juillet. 

Frédéric Vuillaume, soutenu à chaque fois lors de ses convocations au tribunal, estime que la justice s'acharne sur lui. L'homme a été verbalisé et écopé d'amendes régulièrement, la plupart pour avoir bravé l'interdiction de manifester. 

 

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