À Besançon, Anne Vignot lançait officiellement sa campagne ce samedi. En plus d’Europe Ecologie Les Verts, son parti, la tête de liste Anne Vignot aura derrière elle le Parti socialiste, le Parti communiste et Génération.s de Benoît Hamon.
Ce samedi 12 octobre, Anne Vignot lançait sa campagne en vue des élections municipales en mars prochain. La candidate, soutenue par Europe Écologie Les Verts, son parti, aura également derrière elle le Parti socialiste, le Parti communiste, Génération.s, le parti de Benoît Hamon, et l'association "À gauche citoyens !".
Même si, pour le PS, "le fait de rejoindre l'alliance n'est pas une décision définitive puisque les militants doivent se prononcer mercredi prochain", nuance Nicolas Bodin, candidat PS.
Un large éventail de tendances politiques qui n'effraie pas la candidate. "On a acté le fait que parfois, on aurait des dossiers sur lesquels on ne serait pas d'accord. Mais c'est un défi auquel je suis attachée. On doit faire vivre la diversité, c'est la démocratie. Une seule personne qui pense pour tous les autres, ce n'est pas la démocratie", défend la candidate.
Des points de divergence
Si Besançon est la seule grande ville de France où les forces de gauche seront à ce point rassemblées pour le premier tour des municipales, il n'en demeure pas moins que le "rassemblement des écologistes et de la gauche" aurait souhaité ratisser plus large. Mais "il y avait une espèce d'exclusion mutuelle entre le PS et la France Insoumise, affirme Joseph Gosset, secrétaire de l'association 'À gauche citoyens !'"
"La FI a choisi peut-être une position un peu radicale et ça ne répond pas aux aspirations de nos concitoyens, qui aspirent à l'union. C'est la seule façon de gagner", poursuit-il.
Car les points d'achoppement restent concrets, parmi lesquels l'avenir des Vaîtes, la gratuité des transports et la fiscalité.
La position de numéro 2 sur la liste est également une inconnue, même si le Parti communiste assure ne pas la revendiquer. "Qu'importe ! Nous, les communistes, on souhaite être représentés en fonction des forces militantes qu'on peut trouver sur cette ville, affirme Christophe Lime du PCF. Je crois qu'on est en train de trouver un terrain d'entente. À chaque heure suffit sa peine, mais je pense que la dynamique est bonne", conclut-il.