Mélomanes, tendez l'oreille ! Premières notes du 66 ème festival de musique de Besançon ce vendredi 13 septembre. Un festival accompagné du 53ème concours international des jeunes chefs d'orchestre. L'occasion de nous replonger dans nos archives de 2012, 1952 et de 1965 avec le chef Seiji Osawa.
Archives 2012 : ouverture au pied de la citadelle, site des prés de vaux :
De la Guerre des Etoiles à Roméo et Juliette, l'Orchestre Victor-Hugo Franche-Comté, dirigé par Jean-François Verdier, a offert un concert d'ouverture grandiose hier soir dans un décor qui l'est tout autant. Entre gros plans sur les écrans entourant la scène et plan large pour embrasser d'un seul regard le décor, les 6000 spectateurs, mélomanes avertis ou simples curieux, ont savouré le moment.
Pour cause de travaux du tram, ce concert d'ouverture, habituellement programmé Place de la Révolution, au coeur de la boucle, a du être déplacé sur le site des Prés de Vaux.
Marie Pierre, notre documentaliste, a encore fait des miracles. Elle n'a pas retrouvé les images du tout premier festival, en 1948. Créé par le violoniste et chef d'orchestre, Gaston Poulet. Mais la télévision était encore balbutiante. Nous partons donc en 1965, puis en 1952.
1965. L'orchestre philharmonique de l'ORTF joue la Symphonie Fantastique de Berlioz. A sa tête, un jeune chef, lui aussi fantastique. Il n'a que 30 ans. Il a gagné le concours des jeunes chefs d'orchestre de Besançon en 1952. Depuis, il est le meilleur ambassadeur du festival. Il s'agit de Seiji Osawa.
1952. Cette année-là, Besançon apparaît très brièvement dans les "actualités". Elle est déjà la ville du festival de musique. Et surtout la ville de l'horlogerie. Commentaire dithyrambique et désuet à souhait !