Le maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, comme les responsables du parti, parlent de « lucidité » et de « sagesse ». Les Jeunes socialistes, eux, dénoncent un quinquennat pas à la hauteur de leurs attentes.
Il a pris tout le monde de court. En Franche-Comté, comme partout. Au Parti socialiste du Doubs, le premier secrétaire fédéral en convient : le renoncement de François Hollande, lui non plus ne l'a pas vu venir.
« C'est une surprise sur la forme ; c'est aussi une surprise sur le fond. Je pense qu'il a fait preuve d'une très grande lucidité par rapport à la situation, par rapport au fait que le courant ne passait plus entre lui et les Français, et donc je pense qu'il a pris la meilleure décision »
Courage, dignité, humilité… Aujourd'hui à Besançon, beaucoup au Parti socialiste saluent ce départ annoncé. On est loin de l'euphorie d'il y a 4 ans et demi, au soir de l'élection présidentielle.
« Lorsque l'on atteint un seuil aussi bas, on ne peut pas y aller, confie Jean-Louis Fousseret, maire (PS) de Besançon. Moi j'ai beaucoup de respect pour la fonction et pour le président de la Réopublique. Il ne fallait pas que de cette candidature il sorte humilié. Parce qu'au delà de l'humiliation du président, c'est la France qui aurait été humiliée. Donc c'est une décision sage et courageuse que je salue. »
Des Jeunes socialistes déçus
Les plus sévères envers le chef de l'Etat, ce sont les Jeunes socialistes du Doubs.
« Son quinquennat, je considère qu'il n'a pas été à la hauteur de nos attentes, se désole Benjamin Couble, responsable départemental des Jeunes socialistes. J'espère que les primaires de la gauche de janvier nous permettront de retrouver le chemin du rassemblement, et de lever une nouvelle espérance pour toute notre génération qui est déçue. »
Les socialistes vont désormais pouvoir préparer leurs primaires plus sereinement. Elles auront lieu les 22 et 29 janvier prochains.