PHOTOS. “Il y a de la poésie partout dans Besançon”, Sylvie joue avec les reflets et l’architecture de la ville

Besançon est une belle ville. Souvent méconnue même si Victor Hugo y est né. Le groupe facebook “Besançon, j’aime ma ville” réunit des amoureux de la cité et des belles images. Parmi eux, Sylvie Barras, aide-soignante dans la vraie vie.

On peut aimer sa ville, et finir par ne plus la voir. Ce n’est pas le cas de Sylvie Barras. Smartphone en poche, les yeux toujours affutés en quête d'un cliché à prendre, cette aide-soignante de 58 ans prend le temps dès qu’elle le peut de sillonner les rues et quartiers de Besançon.

Sur les réseaux sociaux, ses photos verticales offrent un nouveau regard sur la ville. Une flaque d’eau et d’un seul coup l’architecture de Besançon trouve un nouvel écrin.


“J’ai commencé à faire un reflet par hasard, et je l’ai inversé. Je me suis rendu compte qu’on voyait tellement plus. Cela m’a donné goût à travailler ces reflets. Et cette ville est vraiment belle, il y a des choses à voir partout” confie la Bisontine à France 3 Franche-Comté. Tous les reflets l'inspirent, de l'eau, aux vitrines de la boucle. 

Rue Mégevand, Tour de la Pelote, cité universitaire de Canot… les pas et les yeux de Sylvie sont guidés par l’esthétisme. “Il y a de la poésie partout à Besançon, et pas seulement dans le centre-ville. Il faut avoir l’œil curieux, se poser des questions. Moi, j’aime beaucoup, c'est la cohabitation entre l’ancien et le moderne à Besançon” confie la photographe amateur.

Faire des photos de ma ville, ça devient un peu une obsession

Sylvie Barras

L’aide-soignante s’organise pour s’adonner à sa passion. “J’ai parfois, dans mes plannings de travail, une heure, deux heures de libre. Je vais faire des photos plutôt que les galeries marchandes” avoue-t-elle en souriant. Ou comment concilier l’amour de l’art, et prendre le grand air.

Sylvie Barras poste ses photos très régulièrement sur la page “Besançon, j’aime ma ville qui regroupe 25.000 abonnés en France, mais aussi en Suisse ou Italie. “Sur ce groupe, j’ai toujours été bien accueillie. Il y a des gens qui donnent des conseils, et on les applique ensuite ou pas…J’ai fait connaissance grâce à ce groupe de plusieurs personnes. Il y a dans ce groupe Facebook beaucoup d’échanges, d’humour et de bienveillance."

Fédérer les habitants de Besançon

“Besançon, j’aime ma ville” a été créée en 2018 par Mickael Demenge, un Bisontin communicant free-lance dans l’idée de tisser du lien. “C’est un peu le groupe à succès de Besançon, et des Bisontins qui aiment leur ville et veulent la faire connaître… Tout le monde y a sa place. Chaque photographe a sa spécificité, sa personnalité, sa manière de voir les choses” ajoute le fondateur du groupe qui passe une heure par jour à scruter les commentaires et veiller au bon fonctionnement de cette page, loin du bruit politique ou partisan.

Il organise régulièrement des visites à Besançon, tant côté patrimoine qu’industrie. À l’automne 2022, Le groupe avec les plus belles photos de ces généreux contributeurs a même publié un livre “Besançon, ville de lumière et de couleurs”.

Un autre ouvrage se prépare, sur les célébrités de la ville qui a vu naître Victor Hugo, ou les Frères Lumière.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité