Le monstre du cinéma américain, vient à Besançon, vendredi 9 octobre 2020, à l’occasion de la sortie de son autobiographie A la recherche de la lumière. Une dédicace est prévue à L’Intranquille et sera suivie d’une projection au Mégarama Beaux-Arts.
Côté livre, justement, Oliver Stone sort son autobiographie A la recherche de la lumière. 487 pages sur les quarante premières années de sa vie, de sa vocation d’écrivain avortée, jusqu’à la consécration au cinéma et ses quatre Oscar. En bref, 487 pages sur l’envers du décor de ses films, les travers des Etats-Unis, et les échos dans sa vie personnelle. Platoon retrace, par exemple, les ravages de la guerre du Vietnam, débâcle dans laquelle le jeune Oliver Stone s’était engagé.
A L’Intranquille, beaucoup d’excitations
Dans la librairie bisontine, entre deux étagères remplies de romans, se trouve une petite affichette : « Les modalités pour la dédicace avec Oliver Stone ». Car la crise du covid oblige la boutique à prendre le plus de précautions possibles. Finies les rencontres interminables, les fans tous entassés, et les selfies. Les dédicaces seront réservées aux personnes s’étant procuré l’ouvrage. 400 seront en vente à L’Intranquille.
La venue d’un géant du cinéma américain à Besançon ? « C’est d’abord une blague, une boutade lancée aux éditions de l’Observatoire », lâche joyeusement Jean-Antoine Viguier. A l’Intranquille, on reçoit, comme toutes les librairies, un communiqué de la part de l’éditeur de l’autobiographie d’Oliver Stone – le cinéaste fait la promotion de son livre à Paris et à Lyon. Et au milieu, se trouve la capitale comtoise, pense le libraire : « Et pourquoi pas Besançon, la ville natale des Frères Lumières ? Faut toujours tenter le coup ! ».
Une séance et une discussion au Mégarama Beaux-Arts
Les éditions de l’Observatoire acceptent, imposent le calendrier et les horaires. « À ce moment-là, il y a beaucoup d’excitation. Je ne m’y attendais pas vraiment, même si j’avais toujours un espoir », raconte Jean-Antoine Viguier. C’est ainsi qu’il contacte son collègue, Cédric Louvet, responsable du Mégarama Beaux-Arts, pour organiser une projection d’un long-métrage et une séance d’échanges. Ce sera Platoon, un des premiers films du cinéaste étatsunien. C’est aussi l’une de ses meilleures œuvres, selon Cédric Louvet : « La réalisation de Platoon est juste incroyable. Le film raconte son vécu de la guerre du Vietnam, ce qui colle parfaitement avec son autobiographie. »
Après l’obtention des droits de diffusion, et l’accord d’Oliver Stone lui-même, Cédric Louvet met en vente les places. 280 billets partent alors comme des petits pains pour la séance du vendredi 9 octobre à 19h, au Mégarama Beaux-Arts. Le nombre d’entrées a été limité par la distance physique, lié au coronavirus. Pour l’échange avec le cinéaste, une traduction est prévue, ainsi qu’« une petite mise en scène à l’américaine ».