Avec l'envolée des prix de l'énergie, de plus en plus de personnes ont choisi de se chauffer au bois. La seule condition est de nettoyer sa cheminée ou son poêle. L'activité des ramoneurs ne faiblit pas.
En ce mois de novembre, les ramoneurs s’en vont de maison en maison. « Septembre, octobre, novembre, c’est là que tout le monde m’appelle », confie Benoît Pargemin, à Besançon (Doubs). Avec l’arrivée de l’hiver et du temps froid, de plus en plus de personnes font appel à ces spécialistes des cheminées et des poêles. Le ramoneur doit se rendre à une quinzaine d’adresses dans la journée.
Entretenir sa cheminée ou son poêle une fois par an
« La particularité de notre activité, c’est que c’est un peu saisonnier. On travaille 7 mois dans l’année à plein temps. Entre janvier et mai, on travaille, mais c’est un peu plus calme », explique-t-il. Pour 70 euros, chaque particulier peut faire nettoyer sa cheminée. Une intervention nécessaire chaque année pour se chauffer, mais aussi pour se prémunir des incendies.
A l’issue de l'intervention, les clients reçoivent un document important. « Un papier qui fait office de certificat de ramonage, une preuve que vous avez bien fait entretenir votre cheminée cette année, et c’est valable un an », reprend Benoît Pargemin. Cette facture est nécessaire pour les assureurs en cas d'incendie.
La ruée vers le bois
L’activité des ramoneurs ne faiblit pas en raison de l’attrait de plus en plus grand pour le chauffage au bois et l’augmentation du prix du fioul. « Entre cette année, et celui de l’année dernière, on est passés du simple au double », constate encore un client. Cet homme de cinquante ans explique s’être converti au chauffage au bois. « La cheminée permet d’économiser sur le fioul, en augmentant la consommation de bois, on est passés de 4000 L de fioul à 3000L à peu près. » C’est autant d’économies pour ce particulier, et pour tous celles et ceux qui se sont équipés en poêles à bois et à pellets.