Le prix du carburant augmente mercredi 16 novembre. Les coups de pouce du gouvernement et de TotalEnergies doivent respectivement baisser de 20 et 10 centimes. Les automobilistes de Besançon (Doubs) se sont pressés à la pompe.

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Dernier jour de ristourne à la pompe. Les coups de pouce du gouvernement et de TotalEnergies doivent respectivement baisser de 20 et 10 centimes. 

De quoi se presser aux portes des stations service. «On voit une affluence depuis plusieurs jours », témoigne le responsable d’une station de Besançon. «On ne sait pas comment la situation va évoluer, puisqu’on ne sait jamais quand on va être livré, mais il n’y a pas de rupture pour le moment ».

Lundi 14 novembre, presque 15  % des stations-service françaises étaient à sec, selon des données transmises par les stations sur le site prix-carburants.gouv.fr. Dans quatre départements (Ain, Territoire de Belfort, Yvelines, Paris), plus de 40% des stations manquaient soit d'essence, soit de gazole.

 

« J’essaie de ne pas du tout me servir de ma voiture »

Parmi les automobilistes venus vers un dernier plein à moindre coût, chacun vit la hausse des prix à sa façon. Pas le choix, il faut rouler pour certains.

« Ça commence à peser un peu beaucoup », confie ce conducteur à la tête d’un garage et d’une société de transport. « On rogne sur nos marges, c’est difficile. On n’arrive pas à retomber sur nos pattes par rapport à ce prix exorbitant. On fait avec, quoi ».

« J’ai besoin de la voiture pour aller travailler, je n’ai pas le choix, je n’ai pas de service de bus, ou les rares qui passent ont des horaires qui ne correspondent pas », témoigne une commerçante.  

D’autres ont trouvé des alternatives. C’est le cas de cette étudiante, qui a fait le choix «d’aller en cours à pieds, ou de faire du covoiturage pour rentabiliser le voyage ».

« Dernier plein avant l’effondrement ?», ironise une automobiliste. « L’essence ne représente pas une part importante de mon budget, parce que j’essaie de pas du tout me servir de ma voiture. Là j’en remets juste un peu pour les mini-trajets ».

« On s'apprête à rouler moins, c’est tout. On fera moins de balades », confie une dame.

En 2023, le gouvernement prévoit plutôt une aide ciblée sur les automobilistes « qui ont du mal à joindre les deux bouts », comme l'a affirmé le ministre des Comptes publics Gabriel Attal.

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