Procès Zepeda à Besançon : ce qu'il faut retenir de la première journée de procès

Nicolas Zepeda est-il un garçon modèle ou un dangereux menteur ayant assassiné son ex-petite amie en 2016, avant de se débarrasser de son corps ? C'est la question qui se pose après la première journée de son procès à Besançon. Détails.

Le procès de Nicolas Zepeda, accusé de l’assassinat de son ex-petite Narumi Kurosaki à Besançon en décembre 2016, a débuté ce mardi 29 mars au Palais de Justice de Besançon. Il doit durer deux semaines et a nécessité une organisation hors du commun. En effet, des médias français mais aussi japonais et chiliens sont présents dans la capitale franc-comtoise. Au total, 37 journalistes ont été accrédités.

Lors de cette première journée de procès, particulièrement éprouvante pour la famille de la victime présente dans la salle, la cour a découvert un accusé en costume trois pièces, très poli, coopératif, qui s’exprime parfaitement bien en espagnol, sa langue natale.

Il est aussi apparu sûr de lui répondant aux questions sans sourciller. Les parties civiles et l’avocat général ont tenté de placer le jeune homme de 31 ans face aux nombreux éléments pointant dans sa direction. Face à la mère et la soeur de Narumi Kurosaki, il a à nouveau expliqué être victime d’une "monstrueuse accusation" et être "innocent".

 Relire le déroule complet de la première journée dans cet article.

"Notre souhait c'est qu'elle revienne"

L’après-midi a été rythmée par l’interrogatoire à la barre du père et de la mère de Nicolas Zepeda, puis d’une amie et d’un professeur de l’accusé. Tous ont décrit un jeune homme modèle. Les deux parents ont répété que leur fils était innocent après avoir exprimé leur empathie pour la famille de la victime. Humberto Zepeda, rejoint mot pour mot par son épouse Ana Luz, a décrit son fils comme étant attentif aux autres, dévoué, affectueux et très sociable. Il a aussi expliqué que la famille n’était pas une famille riche. 

Pour la famille de l’accusé, l’étudiante japonaise est toujours vivante. "Notre souhait c'est qu'elle revienne" a déclaré le père de Nicolas Zepeda. Même la femme de ménage de la famille chilienne a fait une attestation pour dire tout le bien qu'elle pensait de l'accusé.

Le discours de tous les interlocuteurs du jour a été démesurément élogieux envers l'accusé. Lui a pris son temps pour décrire ses voyages, ses découvertes et les efforts qu'il a dû faire pour trouver de l'argent afin de mener à bien ses projets. Il a aussi longuement décrit sa relation avec Narumi, en prenant soin de souligner le soutien et l'écoute qu'il a apporté à son ancienne petite amie.

Pour rappel, les enquêteurs soupçonnent Nicolas Zepeda d'avoir assassiné Narumi Kurosaki en décembre 2016, puis de s'être débarrassé de son corps, avant de se réfugier dans son pays d'origine le Chili.

Mercredi, d’autres témoins doivent déposer à la barre à partir de 9h. Le procès doit durer deux semaines.

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