►Pour qui ?
Ces écoles sont pour les jeunes, âgés de 15 à 18 ans, qui ont quitté le système scolaire. Le but, c'est de permettre à ces "décrocheurs" de se raccrocher à du concret : un métier, des machines, des enseignants issus du monde ouvrier. A Besançon, une première promotion de 10 jeunes a d’ores et déjà été formée depuis septembre 2017 au métier de conducteur d'installation.
►Qu’est-ce qu’on y fait ?
« 80 % de pratique, 20% de théorie », esplique José Genser, maître professionnel. " Ils font de vraies commandes pour de vrais clients. Ils travaillent pour de vraies entreprises, mais à l'école. C’est du concret".
►Combien ça coûte et comment postuler ?
A Besançon, l'année ne coûte rien. Les candidats sont sélectionnés sur un entretien de motivation, après un séjour découverte (entre 1 et 5 jours).
►Et à la clé ?
Un CAP, voire un bac pro si les élèves souhaitent continuer. Et puis très certainement une embauche, car le taux de recrutement flirte avec les 100% dans les mois qui suivent l’obtention du diplôme. Pas étonnant, puisque les écoles forment à des métiers qui peinent à recruter.
► Combien d'écoles de ce genre en Franche-Comté ?
C’est la deuxième école de ce genre en Franche-Comté, puisqu’il existe Juralternance à Dole. À titre de comparaison, il en existe 25 en France, et 20 sont en projet.
► Une école privée, hors-contrat : qu'en pense l'Education Nationale ?
Que pense le recteur de Besançon de l'Ecole de Production ?