Pour ses concerts du Nouvel An, l'Orchestre Victor Hugo se la joue à l'américaine

Du Gershwin, du Bernstein et un final homérique sur les grands airs de l'Amérique (c'est pour la rime). Le programme du Concert du Nouvel An de l'Orchestre Victor Hugo Franche-Comté est beau comme une Ford Mustang 1967 ( la rouge avec les bandes blanches). On the Road again.

Ils ont tout compris à l'Orchestre Victor Hugo Franche-Comté. Ils ont compris que l'avenir de la Musique Classique ne passait que par l'ouverture des portes de ce monde qu'on dit austère et réservé à une élite. Qu'on peut avoir cinq ans et demi et kiffer grave Tchaikovski. Qu'on peut avoir trente ans et danser sur du Bruno Mars comme sur du Rossini ( en plus le tempo est plus lent pour ce dernier).

Bref, au diable le conservatisme et les oeuvres trop ardues. L'idée de ces concerts, pour le Chef Jean-François Verdier, c'est de faire venir le public traditionnel, celui qui suit l'orchestre tout au long de l'année ET les autres, nous, vous, capables de vibrer aussi devant un ensemble jouant Candide, de Bernstein.

L'Orchestre Victor Hugo prépare d'arrache pied ses concerts du Nouvel An, avec pour affiche l'Amérique. Celle des grands films , de West Side Story à Un américain à Paris. Des concerts qui ont un seul but, attirer le plus grand nombre et conquérir de nouveaux publics. Avec l'interview de Jean-François Verdier, Chef d'Orchestre.