Alors que l'Esbf se prépare à un match européen de prestige ce week-end, nous avons voulu savoir si le handball féminin n'était pas l'arbre qui cache la forêt en matière de haut-niveau à Besançon. Car en matière de sport collectif, la capitale comtoise a bien du mal à jouer dans la cour des grands.
Pourtant, il n'y a pas si longtemps, Besançon tenait le haut de l'affiche sportive.
En 2003, les handballeuses dominent la France et même l'Europe, avec quatre titres en une seule saison. Le basket et le hockey sur glace évoluent au plus haut niveau national. Le football est en Ligue 2.
Moins de quinze ans plus tard, seule l'ESBF joue encore en élite, dans une discipline qui, malheureusement, est peu médiatisée (à ce propos, ne manquez pas la diffusion sur notre site du prochain match européen Besançon - Lada Togliatti samedi 20h).
Les meilleurs clubs de football et de basket jouent aux 4e et 5e niveau national, loin, très loin du monde professionnel. A la belle époque, le BBC avait évolué 9 saisons en Pro A (entre 1995 et 2009), et le Racing détient toujours le record de saisons consécutives en D2 (41, entre 1945 et 1986).
Alors que s'est-il passé?
Besançon a-t-il les moyens de rêver encore à des clubs sportifs d'élite?
Nous avons posé la question aux principaux intéressés.
Reportage de Jérémy Chevreuil, Eric Debief, Marie-Pierre Goisseaud et Marie Loir.
Avec Didier Weber, président de l'ESBF; Patrick Verdier, président du club affaire de l'ESBF; Pierre Labbé, vice-président du BesAC; Roland Girard, président du Racing Besançon et Abdel Ghezali, adjoint PS au maire de Besançon, chargé des sports