Tramway de Besançon : le parcours en direct, les secrets de nos go-pro embarquées

Les images fournies par les techniciens de France 3 Franche-Comté en direct pour l'inauguration du tramway ont nécessité un dispositif technique inédit. On vous raconte tout et on donne le résultat en version longue en exclusivité sur le web ! Spectaculaire.

Si vous aimez les belles images et les caméras embarquées, si vous voulez voir ou passe vraiment le tramway de Besançon, on vous laisse juste regarder ça :


Pour les passionnés de technique et de vidéo voilà comment les techniciens de France 3 Franche-Comté s'y sont pris pour réaliser ces images retransmises en direct dans les émissions spéciales tramway du samedi 30 août. Deux caméras professionnelles étaient installées dans le tram (une P2 et une XD Cam). Leur rôle : filmer le plateau de Franck Menestret et de ses invités. Deux caméras go-pro (des héro2) étaient installées l'une dans l'axe de vision du chauffeur et l'autre à l'extérieur du tram. Elles étaient fixées avec un bras magique et une simple ventouse. Les signaux de ces caméras arrivaient à un mini-mélangeur mobile que l'on appelle un tricaster. L'une des difficultés des techniciens étaient d'aligner la qualité des images de ces caméras mais aussi de fournir au réalisateur de l'émission le signal qu'il souhaitait. Pour réaliser ce type d'installation, il faut notamment faire attention au diaph automatique des go-pro et choisir un cadre qui leur permet d'être relativement stable.

Mais la difficulté est aussi d'acheminer ces images au car régie, installé ce jour là place de la Révolution. L'antenne fixée sur le toit du tram n'est pas bien impressionnante.

Mais beaucoup plus haut, à un peu plus de 2000 mètres, un hélicoptère volait au dessus de Besançon. Son rôle : récupérer les images et le son du tram en mouvement mais aussi d'un deuxième point de direct, à Chamars avec Jérémy Chevreuil. L'hélicoptère doit se déplacer en permanence pour "attraper" images et son. Parfois, l'image "décroche", votre écran se pixellise, c'est que l'hélicoptère n'était pas tout à fait situé au bon endroit. C'est le responsable technique de l'opération, Damien Pecclet qui indiquait en direct au pilote de l'hélicoptère quel signal il devait récupérer en fonction de l'évolution de l'émission ! Ensuite....il n'y a plus qu'à faire redescendre l'image et le son grâce à une antenne réceptrice qui était située sur une terrasse de la place de la Révolution. Parallèlement, le son d'Aude Sillans était retransmis dans le tram pour que Franck Menestret et Jérémy Chevreuil puissent entendre la présentatrice de l'émission. Les liaisons avec Christophe Joly, qui était au centre de maintenance et avec Lise Rigier à Dijon étaient assurées par les véhicules satellites classiques. En tout, ce sont 14 caméras qui ont été utilisées ce jour là.

Un drône ne pouvait réaliser cette opération à cause du poids du matériel embarqué, de la hauteur du vol...Mais aussi de l'autonomie. L'hélicoptère a du se poser pendant le journal de midi pour faire le plein et être prêt pour notre deuxième émission en direct à 12h50. Le débit de la transmission 3G est insuffisant pour assurer ce type de liaison et la couverture 4G n'est pas encore suffisante pour sécuriser la transmission. C'est la première fois qu'une station régionale de France 3 mettait en oeuvre un dispositif aussi complet.

Vous pouvez revoir nos émissions consacrées à l'inauguration du tramway.

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