Besançon accueillera ce dimanche 13 juin l’une des quatre épreuves du circuit mondial de paratriathlon. Près d’une centaine d’athlètes sont attendus sur la base nautique d’Osselle pour tenter de décrocher leur qualification aux Jeux Paralympiques.
Pour les triathlètes en situation de handicap, la route des Jeux Paralympiques de Tokyo passe par la Franche-Comté, et la base nautique d’Osselle, qui accueillera ce week-end la 10e édition de la World Triathlon Para Cup, une épreuve du circuit mondial.
Seulement quatre épreuves cette année
Après Yokohama (Japon), Leeds (Angleterre) cette année, c’est Besançon qui a été retenue pour accueillir la troisième étape des championnats du monde de paratriathlon. Habituée à recevoir l'une des huit épreuves organisées chaque année, la cité bisontine est l'une des rares à avoir survécu au calendrier allégé dû à la crise sanitaire, avec seulement quatre rendez-vous cette saison. L’épreuve est organisée par le club Besançon Triathlon (215 licenciés) et sera qualificative pour les Jeux Paralympiques de Tokyo, qui se dérouleront du 24 août au 5 septembre prochain.
Le gratin mondial réuni
La formule est simple, comparable à une épreuve de triathlon pour athlètes valides, mais avec des distances différentes et quelques aménagements : 750m de nage pour débuter, suivi d’un parcours de 20 kilomètres à vélo, et 5 kilomètres de course à pied pour finir.
Au total, 150 paratriathlètes parmi les tous meilleurs mondiaux - issus de nombreuses nationalités différentes, 28 au total - sont attendus sur les bords du Doubs pour tenter de décrocher leur qualification olympique. Parmi eux, on retrouvera notamment la Français Alexis Hanquinquant, 35 ans, actuel champion du monde de la discipline en catégorie PTS4.
Qui peut participer ?
Car il faut le préciser, comme en athlétisme par exemple, les athlètes sont classés selon différents types de handicap, et tous ne disposent donc pas des mêmes moyens pour concourir. On retrouve par exemple la catégorie WTC, réservée aux athlètes en fauteuil roulant. Ces derniers sont exemptés de parcours à la nage, et doivent utiliser un handbike pour la partie vélo, ainsi qu’un autre fauteuil spécifique pour la course à pieds.
Autre catégories en lice : les déficients visuels (PTVI), qui ont recours à un guide pour les accompagner pendant toute la course, ou encore les athlètes atteints de handicap sévères (PTS2) qui peuvent utiliser des prothèses ou autres dispositifs de soutien approuvés par la fédération internationale. Au total, ce ne sont pas moins de six catégories qui seront représentées ce dimanche à Osselle. Le premier départ sera donné à 9h.