Drôle de spectacle ce dimanche matin à Besançon. Des kayakistes originaires de Norvège sont venus sur la réputée vague de la Malate pour s'entraîner et effectuer des figures de kayak freestyle. Découvrez notre vidéo.
Le spot est connu de tous les spécialistes du kayak-fresstyle, bien au-delà des frontières françaises. Situé au barrage de la Malate, à quelques minutes du centre-ville de Besançon, le lieu offre en ce moment un terrain de jeu idéal pour les accros du courant. Il faut dire que les pluies tombées depuis plusieurs semaines favorisent la formation de cette grosse vague statique, très recherchée par les freestylers. Le rouleau est formé lorsque le courant est assez puissant et peu atteindre deux mètres de hauteur. Lors des crues l'expérience est encore plus intense.
Ils viennent du monde entier pour dompter cette vague. C'est le cas de Julian Stocker, kayakiste de l'extrême, repéré par l'une de nos équipes ce dimanche matin. Il est venu de Norvège, en voiture accompagné d'un ami, pour tester les eaux de la Malate. Découvrez les images de Denis Colle et Isabelle Brunnarius :
"Les pratiquants utilisent des embarcations très courtes, plutôt larges (environ 1 mètre 80 de longueur pour 65 centimètres de large) et volumineuses au niveau de l’hiloire" explique le site de la fédération ffck.org. Attention, cette discipline reste très dangereuse. Elle est strictement réservée aux personnes aguerries.
Le 31 décembre dernier, une partie de l'équipe de France de kayak freestyle s'était rendue au barrage de la Malate pour une séance d'entraînement.
Le kayak freestyle
Née au début des années 90 aux États-Unis, cette discipline est intégrée à l’ICF depuis 2007. Des championnats du monde ont lieu tous les deux ans en alternance avec la coupe du monde.Le kayak Freestyle consiste à exécuter des figures acrobatiques en eau vive, avec un kayak, un canoë ou un open canoë. Cette discipline se pratique sur des portions de rivières appelées des « spots » qui offrent de gigantesques vagues ou de puissants rouleaux. La France est dotée de magnifiques spots comme Hawaï-sur-Rhône à Lyon ou la Malate à Besançon.
L’objectif est de faire un maximum de points en 45 secondes dans une vague ou un rouleau, sous l’œil vigilant de juges. Les figures sont codifiées et valorisées en fonction de leur difficulté d’exécution dans l’axe vertical et horizontal, de l’amplitude et du style du pagayeur. Plus elles sont difficiles, plus elles valent de points.
(Source : ffck.org)