Selon les services vétérinaires de la préfecture, il n'y a pas eu de maltraitance animale de la part du prorpiétaire qui avait fait l'objet d'un signalement de la Société protectrice des animaux.
C'est la fin d'un feuilleton de plusieurs jours à Besançon, dans le quartier de la Chapelle-des-Buis. Jeudi 6 août, une évaluation sanitaire menée par une équipe de vétérinaires diligentée par la préfecture du Doubs a estimé que le propriétaire de 39 chats, qui avait été accusé de maltraitance animale par la SPA, n'avait pas commis de faute de nature à lui retirer ses félins.
Lors d'une première visite à l'intérieur de la maison, les enquêteurs avaient retrouvé dans un congélateur les cadavres d'une trentaine de chats décédés. Une pratique étrange qui n'est "pas une infraction", selon les autorités.
Concernant les chats vivants dans le jardin, il n'y a "pas de maltraitance" selon la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations. "La vraie difficulté, c'est la gestion de la densité" des animaux, selon l'autorité sanitaire. Le propriétaire Jacques d'Henry, un retraité, devra donc faire stériliser ses chats. "Qu'on me laisse vivre ma passion jusqu'à la fin de mes jours", a t-il déclaré à notre micro. La SPA nous a affirmé qu'elle allait contester les conclusions des services vétérinaires de l'Etat.
Le reportage vidéo complet réalisé par S. Bourgeot / F.Petit / S. Chevallier est à visionner ci-dessous.