Aurore Bergé, Ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations se déplace ce jeudi 22 février dans le département du Doubs pour parler de la place des femmes dans la ruralité.
À trois jours de l’ouverture du Salon International de l’Agriculture à Paris et dans le contexte de colère nationale des agriculteurs, cette visite prendra forcément un sens différent.
La ministre se rendra d’abord en fin de matinée au café-épicerie La Recréation à Onans et échangera avec les bénévoles et les femmes qui fréquentent ce lieu de lien social.
Vers 15h, Aurore Bergé devait se rendra à Villers-Le-Lac, dans l’élevage de vaches laitières de Catherine Faivre-Pierret, présidente de la commission des agricultrices de la FNSEA. Le syndicat majoritaire réclame une meilleure rémunération de la production agricole et une simplification administrative et environnementale. Elle devait échanger ensuite avec des agricultrices du secteur sur leur métier et la place des femmes dans la ruralité, et visiter une fruitière. Ces séquences qui avaient dans un premier temps été ouvertes à la presse, ne le sont plus.
Ce déplacement dans le Doubs intervient, 15 jours après la visite surprise et confidentielle du président Emmanuel Macron dans le département, au sein de l'exploitation d'Arnaud Gaillot, président national des jeunes agriculteurs.
Les nouvelles annonces de Gabriel Attal pour donner des garanties aux agriculteurs
Ce mercredi matin, le premier ministre Gabriel Attal a tenté d’apaiser les colères du monde agricoles en récapitulant et annonçant de nouvelles mesures. Le Premier ministre a annoncé un nouveau texte de loi Egalim d'ici à l'été. Les visas seront facilités pour les travailleurs saisonniers dans l’agriculture. Les tirs de loups seront simplifiés. Sur les pesticides, “l'indicateur de référence pour suivre la réduction des pesticides sera l'indicateur européen, plus le Nodu français", a déclaré Gabriel Attal.
Le Premier ministre, qui a accédé ainsi à de nombreuses demandes des syndicats agricoles majoritaires dont la puissante FNSEA, espère apaiser leur colère avant la visite samedi 24 février du président Emmanuel Macron au Salon de l'agriculture.