Pas de panique. Le niveau d'alerte (rouge) aux particules fines n'est pas déclenché. Mais tout de même, les conditions météorologiques actuelles stables sont favorables à une accumulation dans l'athmosphère nécessitant les pouvoirs publics d'informer les citoyens.
Avec Anaïs Detournay, études et communication ATMO Franche-Comté ; Aline Bouchain, responsable technique ATMO Franche-Comté ; Bruno Vermot-Desroches, Météo France Franche-Comté.
Reportage de Thierry Chauffour, David Martin et Bertrand Vigier.
Ce mardi 6 décembre, les quatre départements de notre région auront un taux de particules fines supérieur à 50 micromètres par mètre cube (si vous n'y comprenez rien, on a trouvé ce site qui vous explique bien tout). Le code orange, c'est le niveau d'information et de recommandation. Cela signifie qu'on ne s'inquiète pas, mais qu'on évite quand même d'exposer trop longtemps dehors les populations trop fragiles comme les nourrissons et les personnes âgées.
Ces polluants sont émis par des sources liées essentiellement au trafic routier (échappement des véhicules) et au chauffage résidentiel, et sont donc particulièrement présents en hiver, lorsque les températures sont froides. Malgré une baisse des émissions de particules ce week-end, les niveaux restent élevés, correspondant à une qualité de l’air médiocre.
Que représente l’indice de qualité de l’air ?
Il permet de caractériser la qualité moyenne de l’air sur une agglomération. Il est le reflet de la pollution atmosphérique urbaine de fond de l’agglomération ressentie par le plus grand nombre d’habitants. Il ne permet pas de mettre en évidence des phénomènes particuliers ou localisés de pollution (pollution de proximité du trafic par exemple).Il est calculé en référence à quatre polluants :
dioxyde de soufre SO2,
dioxyde d’azote NO2,
ozone O3,
et poussières fines en suspension PM10.