Besançon : des chercheurs mettent au point un capteur de rayons X plus fin qu'un cheveu

Un espoir pour la médecine et l'imagerie médicale. Des chercheurs du labo Femto-St de l’université de Franche-Comté et d’Aix-Marseille Université ont réussi à intégrer un capteur miniature de rayon X à l'extrémité d'une fibre optique. Un matériel infiniment petit. 

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Ce capteur de rayons X, vous ne le verriez même pas ! Le procédé mis au point par l'équipe bisontine permet de poser un capteur de rayons X d'un micron de diamètre sur une fibre de 120 microns de diamètre. Pour rappel, le cheveu humain fait environ 80 microns de diamètre. Le capteur serait donc 80 fois plus petit.

Un procédé révolutionnaire pour le traitements des cancers

Ce détecteur de rayons X miniature permettrait d'aller dans les tumeurs du malade pour vérifier que la bonne dose de radiothérapie est injectée, explique Thierry Grosjean chercheur au CNRS à Besançon. Cela éviterait les brûlures et les surdoses de produits, difficiles parfois à évaluer.

L'industrie sera aussi intéressée par ce capteur miniature. L'industrie chimique par exemple peut s'en servir pour voir comment des matériaux interagissent entre eux. Le capteur permettrait de comprendre ce qui se passe au coeur de la matière. 

En attente d'un prototype

Le procédé existe. Reste à réaliser le prototype dans sa version rayons X à haute énergie, ceux qui traversent le corps humain. Objectif : le commercialiser à terme. La procédure va prendre plusieurs mois voire 2 à 3 ans estime Thierry Grosjean. Le dossier va être soumis à L'Agence Nationale de la Recherche et l'INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale).

Deux start-up spécialisées dans le domaine de la détection de lumière sont déjà intéressées selon Thierry Grosjean.  

Les résultats des chercheurs du CNRS-Femto-ST et l'Université d'Aix/Marseille ont été publiés le 28 mars 2017 dans la revue Optics Letters.

 



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