Le meurtrier d'Aurélia, tuée le 14 août 2013 à la Rivière-Drugeon, aurait-il bénéficier de complaisances de la part des services de l'Etat ? En réponse à un courrier du père d'Aurélia, le ministre de l'intérieur saisit le directeur général de la police nationale, ainsi que celui de la gendarmerie.
En août 2013, Aurelia Varlet était tuée par son ex-compagnon, un homme maladivement jaloux qui l'avait abattue de deux coups de fusil avant de retourner l’arme contre lui.
Depuis ce drame, le frère et le père de la victime dénoncent "des négligences de la justice et des services de gendarmerie". Selon eux, le parquet de Besançon et la gendarmerie n'ont pas fait leur travail. Le meurtrier avait déjà menacé de mort une première compagne qui avait porté plainte plusieurs fois. La Justice n’avait pas donné suite.
Dans un courrier adressé il ya quelques jours au président de la République, le père d'Aurélia demandait un nouvel examen du dossier. En réponse, le ministre de l'Intérieur, Bruno Le Roux, vient de confirmer qu'il avait saisi les directeurs de la police et de la gendarmerie pour une enquête administrative.