Une polémique a éclaté concernant l'arrestation de 39 Tunisiens en situation irrégulière.
Le 22 mars, aux alentours de 13 heures, des Tunisiens, venus d'Italie, arrivent à Pontarlier en train. Ils sont arrêtés par la police Suisse et reconduits à la frontière française.
La police du Doubs les prend alors en charge à Pontarlier. Ils sont alors placés sous un préau puis dans un garage où ils sont entendus et enregistrés. Par la suite, les 39 hommes sont envoyés dans divers centres de rétention, notamment à Nîmes, Lyon et Metz.
Nullité de la procédure
La polémique naît par la suite, rapportée par nos confrères de Libération. Selon un des migrants, transféré à Nîmes, la police aux frontières auraient agis de manière étrange. Selon lui, les hommes de la DDPAF auraient inscrit des numéros au feutre sur les bras des individus présents et leur auraient demandé de porter un bracelet numéroté dans le but de connaître leur ordre de passage. Les Tunisiens, ne parlant pas Français pour la plupart, n'ont pas opposé de resistance.
Selon l'ordonnance de la cour d'appel de Nîmes, datant du 27 mars, les faits, "à les supposer établis et démontrés", seraient "vexatoires et humiliants" au sens de l'article 3 de la Cour européenne des Droits de l'Homme.
Le préfet du Doubs, quant à lui, déclare qu'aucun des agissements dégrandants dénoncés n'est vrai. Le juge de Nîmes, à quant à lui, déclaré la nullité de la procédure.
Visionnez l'interview complète de Christian Christian Decharrière,
Préfet du Doubs.