Chaque été, les maires sont confrontés au même dossier : comment gérer les arrivées massives et impromptues des communautés des gens du voyage sur leur commune. Dernier exemple en date dans le Doubs, à Arc-et-Senans.
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Chaque été,c'est le même scénario qui se répète dans les communes se trouvant sur la route de la mission évangélique : des convois de caravanes arrivent et s'installent sans rien de demander, mettant les élus devant le fait accompli. (La capacité des aires d'accueil prévues pour eux sontla plupart du temps, bien insuffisante.)
Dernier en date à être confronté à cette situation, le maire d'Arc-et-Senans, Jacques Maurice, (PS) qui a vu arriver 120 caravanes en début de semaine. C'est à côté de la Saline Royale que les gens du voyage se sont installés et la procédure d'expulsion prenant quelques jours, ils seront repartis avant que celle dernière ne prenne effet.
Occupation sauvage et bouffée d'oxygène pour le commerce local
Comme ses homologues, ils ne disposent pas d'un arsenal juridique efficace pour agir rapidement et n'a pas d'autre choix que de négocier.Certes, il a pris un arrêté, affiché sur les panneaux de stationnement entourant le campement, mais c'est là la limite de son action. La communauté des gens du voyage, qui a rendez-vous cette année à Chaumont (52) pour le 15 août, devrait quitter les lieux ce week-end. En attendant elle consomme et le commerce local lui, voit son chiffre d'affaires revu à la hausse.