Meurtre de Rioz : le suspect était positif aux stupéfiants lors du drame

L'homme de 44 ans suspecté d'avoir poignardé à mort la victime de 22 ans, à Rioz (Haute-Saône), le 2 août dernier, a été mis en examen pour "meurtre aggravé" et incarcéré. Après dépistage, le meurtrier présumé était positif aux stupéfiants au moment des faits.

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Vendredi 4 août, le suspect de 44 ans, auteur présumé du coup de couteau mortel sur un jeune homme de 22 ans à Rioz (Haute-Saône), a été mis en examen pour "meurtre aggravé" par le parquet de Besançon (Doubs).

Pour rappel, les faits se sont déroulés deux jours plus tôt. Mercredi 2 août, vers 22h, la victime se rend au domicile du suspect, rue Charles de Gaulle, pour réclamer une somme d'argent qui lui serait due. Le ton monte, les esprits s'échauffent, et le quarantenaire aurait alors poignardé l'homme de 22 ans en plein thorax.

Mise en examen pour "meurtre aggravé"

À l'arrivée des pompiers, la victime est en situation d'arrêt cardio-respiratoire et mourra quelques minutes plus tard. Le suspect, toujours présent sur les lieux du drame, est arrêté par la gendarmerie de Rioz et placé en garde à vue.

C'est à l'issue de celle-ci que le parquet de Besançon, qui a repris l'affaire, a choisi de mettre en examen l'auteur présumé des faits, pour "meurtre aggravé". Une qualification motivée par "des tests de dépistage aux stupéfiants qui se sont avérés positifs" explique le parquet à France 3 Franche-Comté. Le suspect était donc sous l'emprise de drogues au moment du drame.

Rendez-vous devant le juge des libertés et de la détention jeudi 10 août

L'auteur présumé des coups de couteau était également déjà connu de la justice. Dans le passé, il avait été condamné pour violences conjugales et portait un bracelet électronique depuis le 28 juin dernier après des infractions routières. 

Le juge d'instruction a demandé la mise en détention provisoire du quarantenaire, en attendant un futur procès. L'avocat de ce dernier ayant réclamé un délai, le rendez-vous devant le juge des libertés et de la détention a été reporté au jeudi 10 août. D'ici là, le suspect est incarcéré à la maison d'arrêt de Besançon.

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