Des professionnels participent pendant deux jours au colloque international "Nos enfants sont-ils sacrés ?" à la Saline d'Arc-et-Senans. Ils sont venus de France et de l'étranger pour échanger sur leurs pratiques et tenter de trouver "une place suffisamment bonne pour nos enfants".
Prendre le temps de s'interroger sur la place de l'enfant au sein des familles et des sociétés dans différents pays, prendre le temps d'échanger sur les pratiques professionnelles des uns et des autres. Pendant ces deux journées, la "cité idéale" de Claude-Nicolas Ledoux abrite les réflexions et les échanges de psychologues, psychiatres, psychanalystes, professionnels et chercheurs en sciences humaines. D'un pays à l'autre, d'une structure à l'autre, d'une famille à l'autre, la relation de l'adulte à l'enfant est différente.
Une dizaine d'ateliers sont prévus avec des thèmes aussi divers que"fabriquer des bébés : adoptions et autres filiations" ou " Radicalisations et engagements" ou "des enfants, des langues et des cultures". Avec un questionnement centrale : ces enfants que nous avons "sacralisés" ne sont pas forcement protégés.
Ce colloque international est organisé par la revue professionnelle et transculturelle "L'autre" avec en particulier le pedopsychiatre Jonathan Ahovi, de la maison des adolescents de Dole et le professeur Marie Rose Moro de la Maison de Solenn, structure pour adolescents reliée à l'hôpital Cochin de Paris.
Marie Rose Moro sera l'invitée du JT de ce jeudi à 19 heures.
Voici le reportage de nos confrères qui se sont intéressés à la question de la radicalisation des adolescents.