Affaire Claude-Boxberger : A. Flaccus est relaxé, Ophélie Claude-Boxberger condamnée à payer des dommages et intérêts

Alain Flaccus, ancien entraîneur et ancien compagnon de la mère d'Ophélie Claude-Boxberger, comparaissait pour "empoisonnement" devant le tribunal de Montbéliard (Doubs) ce jeudi 23 septembre. Il a été relaxé et Ophélie Claude-Boxberger a été condamnée à lui verser des dommages et intérêts.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Enième épisode dans l’affaire qui oppose depuis de longs mois l’athlète Ophélie Claude-Boxberger et Alain Flaccus, son ancien-entraîneur et ex-compagnon de sa mère.

A 14 heures ce jeudi 23 avril 2021, devant le tribunal de Montbéliard, Alain Flaccus a été auditionné dans le cadre de la plainte, pourtant classée sans suite, d’Ophélie Claude-Boxberger pour « atteinte à l’intégrité physique par administration de substances nuisibles ».

En toute fin d'après-midi, le tribunal de Montbéliard a rendu sa décision : non seulement Alain Flaccus a été relaxé mais, en plus, Ophélie Claude-Boxberger est condamnée à lui verser des dommages et intérêts pour un montant de 3500 euros. À l'énoncé de cette condamnation, l'athlète a éclaté en sanglots.

« L’audience est purement juridique car il y a un problème majeur dans la procédure de Mme Claude-Boxberger. Je vais dès le début prouver que cette procédure est irrecevable car elle est déjà en cours d’instruction devant le pôle santé du parquet de Paris et qu’on ne peut pas dénoncer ces mêmes faits devant un autre tribunal, ici Montbéliard » renseigne Me Jean-Baptiste Euvrard, l’avocat d’Alain Flaccus. « Mon client est usé par cette guérilla de communication à laquelle se livre Ophélie Claude-Boxberger pour que sa suspension soit la moins longue possible» analyse le conseil.

Rappel des faits : le dépôt de plainte pour empoisonnement

Le 18 septembre 2019, Ophélie Claude-Boxberger athlète licenciée au MBA, club d’Athlètisme de Belfort-Montbéliard, subit un contrôle anti-dopage. Deux mois plus tard, les résultats tombent : Ophélie Claude-Boxberger était positive à l’EPO.

Mi-octobre, le pôle santé du parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire pour « détention et utilisation de substances vénéneuses » et « aide à l'utilisation de ces substances ».

En novembre 2019, après 48 heures de garde à vue, Alain Flaccus avoue avoir administré de l’EPO à l’insu de l’athlète lors d’un massage à Font-Romeu le 12 septembre. Il explique aux enquêteurs « avoir eu une pulsion » et avoir agi par jalousie envers le médecin de l'équipe de France d'athlétisme Jean-Michel Serra. A l’époque, le médecin entretient en effet une relation sentimentale avec l’athlète montbéliardaise.

Alain Flaccus revient sur ses déclarations

Suite à ces aveux, Ophélie Claude-Boxberger porte plainte contre son ex-entraîneur et ancien compagnon de sa mère pour empoisonnement, puis dénonce des faits d'agressions sexuelles de sa part lorsqu'elle était mineure.

Toutefois, le 26 juin 2020, Alain Flaccus change sa version des faits et déclare n'avoir jamais injecté de l'EPO à Ophélie Claude-Boxberger. En avril 2021, l'athlète de 32 ans est auditionnée par la commission des sanctions de l’AFLD, Agence française de lutte contre le dopage et est condamnée à deux ans de suspension ce qui la prive des Jeux Olympiques de 2021 à Tokyo.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité