Le groupe améliore encore sa rentabilité et va verser pour la première fois depuis six ans un dividende à ses actionnaires dont l'Etat français. Les salariés n'ont pas été oubliés.
Pour une fois, la métaphore n'est pas de trop. Ces derniers mois, PSA a mangé du lion. 79% de hausse de son bénéfice net, et un exercice budgétaire affiché à 2,15 milliards d'euros.
De quoi rugir de plaisir et de quoi reverser des dividendes aux actionnaires, dont l'Etat français, pour la première fois depuis 6 ans. Le constructeur reversera 0.48 euros par actions. Les salariés n'ont pas été oubliés. Ils recevrons une prime d'intéressement de 2000 euros chacun. Pour FO "c'est une victoire, le compte est bon".
Le groupe automobile français (marques Peugeot, Citroën et DS) affiche une marge de 6% cette année et compte bien la dépasser d'ici 2021.
Le Lion à l'assaut d'Opel
Dans ses plans également, l'aquisition des activités européennes de Général Motors ( Opel et Vauxhall). Mercredi, le gouvernement français et la famille Peugeot, deux des actionnaires
de référence, ont approuvé le principe d'une telle opération. Le président du directoire de PSA, Carlos Tavares, a également reçu la bénédiction du gouvernement allemand et s'est entretenu mercredi avec la
Première ministre britannique Theresa May pour tenter de la convaincre du bien-fondé de cette possible acquisition ou alliance, qui ferait repasser le groupe à la deuxième place européenne en nombre d'unités vendues, derrière Volkswagen mais devant Renault.