Stellantis. Avec la complicité de salariés, ils volent des voitures à Sochaux et Mulhouse : cinq personnes mises en examen

Cinq personnes ont été mises en examen pour vol en bande organisée, a-t-on appris ce lundi 8 octobre au soir. Elles sont accusées d'avoir volé des véhicules Stellantis des sites de Mulhouse et Sochaux, avec la complicité de salariés.

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C'est avec la complicité de salariés des usines Stellantis de Sochaux-Montbéliard et de Mulhouse Sausheim, que cinq personnes, mises en examen pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs, auraient subtilisé des véhicules. Ce lundi 8 octobre au soir, le parquet de Mulhouse a annoncé le placement en détention provisoire de ces personnes, aguerries et spécialisées dans les vols de voiture.

Plus de 75 véhicules volés 

Les enquêteurs se sont penchés sur des vols commis entre début 2022 et juillet 2024. Plus de 75 voitures volées ont été identifiées : des Peugeot 30008, 208 et 308, produites sur ces sites. 

À l'aide de complices dans les usines, les voleurs auraient notamment utilisé un badge de salarié pour faire sortir, via les parkings relais, les véhicules, un ou deux à la fois seulement : "C'était presque invisible tant il y a de véhicules en transit et en attente sur le site" a précisé le parquet. 

Cette méthode rendait l'identification d'une filière de vol d'autant plus difficile que les voitures subtilisées n'avaient jamais été commercialisées, et leurs numéros de séries n'étaient donc pas connus. Ces voitures étaient pour la plupart revendues en Afrique du Nord, notamment en Algérie. 

Jusqu'à 10 ans de prison

Neuf personnes ont été d'abord interpellées le 17 septembre, la plupart avec un important casier judiciaire. D'importantes saisies ont été faites lors de ces interpellations et des perquisitions qui ont suivi : des voitures de luxes ainsi que 50 000 euros en liquides chez l'un d'eux.

Celui qui est soupçonné d'être le cerveau de l'opération, un homme de 62 ans, avait déjà été mis en examen pour des affaires similaires, commises en 2018.

Seuls cinq individus ont donc été mis en examen. Ils encourent jusqu'à 10 ans de prison. 

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