Aturk Nuri, 34 ans s'était évadé vendredi 27 mars du centre hospitalisé sécurisé de Sevrey en Saône-et-Loire. L'homme était soupçonné du meurtre de Julien Bideaux en 2013 à Pontarlier (Doubs). La gendarmerie confirme ce mardi 31 mars son interpellation à Besançon (Doubs).
S'évader en plein confinement, l'homme a réussi à le faire et être introuvable durant plus de trois jours. Il a été interpellé ce mardi 31 mars, rue Champrond dans le quartier Battant aux alentours de 10 heures. L'homme a été placé en garde à vue indique le parquet.
Selon nos informations, l’homme s’était évadé vers 20 heures après le repas du soir alors qu’il était sorti fumer une cigarette. Il a échappé à la vigilance des soignants en sautant d’une terrasse et en escaladant plusieurs grillages qui entourent le pavillon où il était confiné au sein du CHS de Sevrey au sud de Châlon-sur-Saône. L'homme peut être dangereux, il était sous traitement médicamenteux pour des troubles psychiatriques. Il aurait été aperçu sur le département de la Côte d'Or.
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— Le Bien Public ?️ (@Lebienpublic) March 30, 2020
Le suspect mesure 1,74 mètre, il est de corpulence forte, yeux marron, cheveux noirs. Au moment de sa disparition, l'homme était vêtu d’un pantalon de jogging clair, d’un pull clair, d’un anorak gris foncé, de baskets blanches et d’une sacoche noire. La gendarmerie demande aux personnes qui auraient aperçu Aturk Nuri de ne pas intervenir, mais d'alerter les forces de l'ordre.
Aturk Nuri a fait deux séjours en unité pour malades dangereux en 2017 et en 2019, il était revenu au CHS de Sevrey en novembre 2019.
L'homme a reconnu avoir tué le Pontissalien Julien Bideaux en 2013
Le 17 octobre 2013, le corps sans vie de Julien Bideaux un Pontissalien de 26 ans avait été découvert rue Camus à Pontarlier. Le père de famille habitait non loin du lieu où son corps lacéré de 14 coups de couteau a été retrouvé. Aturk Nuri avait fini par avouer le meurtre sans que le mobile ne soit clairement établi. Il avait été reconnu en 2016, irresponsable pénalement.
Le suspect était au moment du drame interdit de séjour dans la capitale du Haut-Doubs. Il avait frappé et blessé grièvement un autre Pontissalien. Les forces de l'ordre ne l'avaient pas interpellé, malgré plusieurs alertes.