Trois Francs-Comtois ont été placés en garde à vue dans le cadre du démantèlement d'un important trafic d'armes sur Internet .
Le trafic était national. Il a été démantelé mardi 7 octobre au cours d'une opération de gendarmerie qui a permis d'arrêter simultanément 44 personnes dans 20 départements, dont la Corse et deux départements d'outre-mer. Le trafic d’armes se faisait sur Internet.
En Franche-Comté, c'est la section de recherches de Besançon qui est intervenue. Elle a procédé à l’interpellation de 3 suspects. Tous ont été placés en garde à vue.
Le trafic
Selon un premier bilan, les enquêteurs ont saisi un véritable arsenal composé de plusieurs centaines d'armes : des fusils mitrailleurs, fusils d'assaut, pistolets mitrailleurs, armes de poing -pistolets et revolvers- et fusils d'épaule, mais aussi plusieurs milliers de munitions de tous.Opération nationale
Cette opération nationale était baptisée " Armes 78 ". Elle s'est déroulée sans incident dans le cadre d'une enquête diligentée par la Section de recherches de gendarmerie de Versailles (78) et sous la direction d'une juge d'instruction du tribunal de grande instancede Pontoise (95).
Des enquêteurs de 26 sections de recherches de gendarmerie et de plusieurs groupements de gendarmerie départementale, ainsi que des spécialistes de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) et du Service technique de recherches judiciaires et de documentation (STRJD), appuyés par des gendarmes mobiles et des gardes républicains, ont pris part à cette opération.
Les suspects interpellés ont été placés en garde à vue. Parmi eux figurent aussi bien des collectionneurs que des individus au lourd passé criminel.
Cette opération pourrait mettre en lumière la porosité entre le milieu des amateurs d'armes et celui du grand banditisme.
Les gardes à vue, les perquisitions et saisies se poursuivent.
Extrait du journal régional du 7 octobre 2014