La fusion entre la Bourgogne - Franche-Comté n'est pas un long fleuve tranquille. Ce soir à Dijon, les milieux économiques sont en crise : un nouveau président à été élu à la tête de la CCIR mais des représentants de trois départements ont claqué la porte. Désordre...
Comme prévu, Rémi Laurent, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Jura, a bien été élu président de la CCIR, Chambre de commerce et d’industrie de Bourgogne – Franche-Comté. Il a recueilli 68 voix contre 28 à son concurrent Gilles Curtit, ancien président de feu la CCI de Franche-Comté.
Le bureau aurait pu être composé de 16 membres, comme l’y avait autorisé la préfète, mais le nouveau président a fixé le nombre de membres à 13… Résultat : trois départements, la Saône-et-Loire, le Doubs et la Haute-Saône, qui avaient chacun deux représentants, n’en ont eu plus qu’un… Ils n’auraient pas voté pour Mr Laurent. (Le Territoire de Belfort et la Nièvre en ont obtenu chacun deux...)
Parmi ces « exclus », entre autres Dominique Roy, président de la CCI du Doubs et président délégué du CESER (Conseil Economique Social et Environnemental de la région) ou encore Jean-Luc Piton, président du Médef pour la Franche-Comté… Leurs représentants ont quitté la séance, en claquant la porte violement.
Pas sûr que les milieux économiques aient à se féliciter de cette affaire sur le long terme, vis-à-vis de la région, de la préfecture, et des entreprises, tout simplement.
Décidément, la fusion entre les deux régions a bien du mal à se faire…