Elections municipales à Besançon, Belfort et Lons-le-Saunier : c'est reparti pour un ... second tour !

Les candidats et les états-majors sont prêts à s'élancer dans la campagne pour le second tour, fixé au dimanche 28 juin. A Besançon, Belfort et Lons-le-Saunier, revue des différentes forces en présence. Entre le maintien des uns et le retrait des autres... La campagne redémarre !

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Beaucoup de candidats disent déjà leur frustration : "Ce ne sera pas une vraie campagne", "On ne pourra pas discuter avec les électeurs", ou encore "Déjà que le premier tour a été chaotique mais le second, c'est n'importe quoi !"...
Et pendant ce temps-là, les négociations ont commencé.


Belfort : "Sauf une remontada incroyable..."


D'habitude, les scrutins sont compliqués à Belfort. Cette année, pour ce premier tour des municipales, c'est plutôt simple : le maire sortant LR, Damien Meslot, a manqué sa réélection de 169 voix, en totalisant 48 % des suffrages. Il est donc bien placé pour l'emporter, "sauf remontada incroyable" selon l'une des candidates...
C'est plutôt du côté de son opposition que c'est compliqué, une opposition très féminine !


Pour Damien Meslot, c'est clair :"Ma liste a été déposée en préfecture dès le lundi 16 mars, sans aucune modification. Je ne veux pas d'arrangements d'arrière-cuisine." Il faut dire aussi qu'il n'en a pas vraiment besoin.


Maude Clavequin, PS qui conduisait une liste Divers Gauche avec le soutien de LREM, 8%, prône une union face au maire de droite. Si elle ne peut pas se maintenir au second tour, elle peut encore fusionner avec l'une des listes qualifiées : "Il est de notre responsabilité collective de faire passer le bien commun, pour la ville et ses habitants avant toute autre considération. Je redis que je suis socialiste et qu'il faut battre le maire sortant."

Marie-José Fleury, MoDem-Divers Centre, à peine plus de 10 % des suffrages, joue aussi l'union : "Nous en discutons, en interne, avec les colistiers. Je ne suis pas opposée à une discussion. Je ne suis pas fermée à une rencontre."

Samia Jaber, Divers Gauche, a récolté 13% des voix : "On doit faire l'union de la gauche. On va rencontrer Mathilde Nassar, au moins pour lui faire des propositions. On doit se rencontrer dans les tout prochains jours."

Mathilde Nassar, EELV-LFI, est arrivée en deuxième position mais loin derrière Damien Meslot avec 15 % des voix. Elle pose ses conditions pour une éventuelle union le 28 juin :"La fusion n'est pas possible avec le centre et LREM. Mais peut-être avec des membres de la liste de Samia Jaber... Nous ne sommes pas prêts à accepter n'importe quoi. Eux non plus, d'ailleurs. Rien n'est fermé. »
 

Besançon : "Pas de chèque en blanc !"


Dans l'ancienne capitale régionale, Jean-Louis Fouseret, ex-PS puis LREM, ne se représentait pas après 3 mandats comme tête de liste. Il était 54 ème sur la liste d'Alexandra Cordier, Divers Centre, son ancienne collaboratrice, qui n'a recueilli que 4% des voix.

Anne Vignot, EELV, qui conduit une liste de gauche avec le PS et le PCF, a viré en tête avec 31 % des voix. Sa liste pourrait -théoriquement- fusionner avec celle menée par Claire Arnoux, LFI, 8%. Des représentants des deux listes se sont rencontrés le dimanche 15 mars, dans la soirée. Sans résultat.

Anne Vignot raconte : "Il n'y a pas d'accord avec la liste de Claire Arnoux. La FI voulait bien être sur notre liste au second tour mais sans prendre de responsabilité et sans faire la promesse de voter les budgets. Leurs propositions ne sont pas acceptables. Ce serait une opposition dans la majorité. Donc, c'est non. D'ailleurs, notre liste a été déposée en préfecture dès le mardi 17 mars au matin."

La candidate de La France Insoumise, Claire Arnoux, 8%, reconnaît qu'aucune alliance n'a été possible : "Anne Vignot voulait nous faire signer un chèque en blanc, que l'on s'engage pour signer les budgets pour les 6 ans à venir. Ce n'est pas possible ! De toute façon, ils ont fait leurs comptes et ils considèrent qu'ils n'ont pas besoin de nous pour l'emporter."

Ludovic Fagaut, qui mène la liste LR, a recueilli 24 % des suffrages. Avec cette deuxième place, il pense que "le duel s'est installé entre nous et la liste de gauche, quasi d'extrême gauche. Le député de La République En Marche n'est pas en capacité de l'emporter, il doit prendre ses responsabilités s'il ne veut pas que la ville soit pilotée par des extrêmes. Il faut voter utile.

Cet appel à Eric Alauzet de se retirer de la course ne semble pas entendu.
Eric Alauzet, député LREM du Doubs, n'est arrivé qu'en 3ème position avec 18 % des suffrages mais il se veut optimiste : "C'est une nouvelle élection, le contexte a complètement changé. On remet les compteurs à zéro et on y va ! Nous avons une belle carte à jouer."
  

Lons-le-Saunier : « La chance de sa vie ! »


Après 31 ans de mandat, Jacques Pélissard, ex-LR, ne se représentait pas. Et droite et gauche partaient en ordre dispersé.

3 listes peuvent se maintenir pour le 28 juin : Christophe Bois, Agir avec le soutien e Jacques Pélissard et de LREM, 36 %, Jean-Yves Ravier, Divers Gauche, 30 % des voix et John Huet, divers Droite, 21%.
Peut encore fusionner : Christophe Perny, DVG, 7 %.

Christophe Bois raconte les préparatifs du second tour : « Aucune négociation n’a eu lieu avec Jean-Yves Ravier. Mais samedi, j’ai rencontré un ami de John Huet, Stéphane Billaudel, le 3ème de sa liste et des négociations ont commencé entre nous et des membres de la liste de John Huet. »

« Des négociations bien entamées mais pas encore abouties » confirme John Huet qui ajoute qu’elles se déroulent dans lui : « Je ne participerai pas au second tour. J’ai repris mon travail à la mairie de Montereau. J’ai choisi ma situation professionnelle. J’ai eu des échanges avec Ravier et Bois. L’alliance se fera avec Christophe Bois. Avec Christophe Bois, un gars sympathique, on a bataillé, il est arrivé devant, j’en tire les conclusions. Mais malgré notre partenariat, ce n’est pas gagné d’avance. »

Jean-Yves Ravier conduit la liste PS-PCF-EELV : « Cela bouge dans tous les sens. On a même eu des contacts avec des membres de la liste de John Huet. Moi, je suis ouvert à toutes les discussions. On a des propositions de Christophe Perny. On discute. Oui, on discute… »

Christophe Perny l’affirme : "J’ai toujours dit qu’il fallait rassembler pour gagner Lons. Il faut tourner la page de la « Pélissardie ». On ne demande pas grand-chose à Jean-Yves Ravier. On discute, oui, on échange… Jean-Yves Ravier a la place pour gagner et prendre la mairie de Lons, c’est la chance de sa vie ! »
 

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