Fièvre catarrhale ovine : la France vaccinera tous ses animaux exportés

Tous les animaux bovins, ovins et caprins destinés à l'export seront vaccinés d'ici la fin de l'année contre la fièvre catarrhale ovine (FCO), a annoncé aujourd'hui le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll.

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"Ceux qui veulent exporter devront vacciner", a déclaré M. Le Foll, jeudi 17 septembre 2016, précisant que "la vaccination sera prise en charge par l'Etat".

Environ 450.000 animaux devraient ainsi être vaccinés contre la Fièvre Catarrhale Ovine, après la découverte d'un premier foyer infectieux dans l'Allier la semaine dernière. Le coût de la vaccination est évalué à 1 euro par dose de vaccin et 1 euro pour son administration, soit au maximum 4 euros pour un bovin recevant deux injections.

1,3 millions de doses

L'Etat dispose de 1,3 millions de doses de vaccins, "ce qui couvre tout à fait le besoin nécessaire jusqu'à la fin de l'année pour assurer les exportations", a ajouté M. le Foll.

Plusieurs responsables agricoles, dont ceux de la FNSEA et de la Fédération nationale ovine (FNO) ont toutefois jugé cette quantité insuffisante pour faire face à une éventuelle épidémie.

Des stocks supplémentaires

Ce stock doit être complété prochainement par 900.000 doses supplémentaires, a signalé Marc-Henri Cassagne, directeur de GDS France (Fédération nationale des groupements de défense sanitaire), à l'issue d'une réunion consacrée à la FCO jeudi au ministère de l'Agriculture.

Les ruminants français, destinés à l'engraissement ou à la reproduction, sont principalement exportés vers l'Espagne et l'Italie, ainsi qu'en Turquie, en Tunisie et en Algérie.

Une "compensation des pertes économiques"

Les éleveurs pourront aussi bénéficier d'une "compensation des pertes économiques" éventuelles liées à la FCO, en particulier la mortalité animale (18% chez les ovins infectés), mais aussi les coûts d'immobilisation durant les périodes de dépistage et d'immunisation, a indiqué le ministère dans un communiqué.

Par ailleurs, le sommet de l'élevage de Cournon (Puy-de-Dôme) prévu début octobre, pourrait se dérouler "sans rassemblement de ruminants" en raison de cas suspects de FCO à proximité "dont on a la crainte qu'ils soient positifs", a averti M. Le Foll, ajoutant que les résultats des tests seront connus jeudi soir.
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