Le projet de loi alimentation et agriculture revient à l'Assemblée nationale ce mercredi en deuxième lecture. Plus de 900 amendements ont été déposés par les députés. Glyphosate, bien-être animal, construction des prix agricoles et réduction du plastique alimentaire sont au programme.
La loi alimentation et agriculture s'invite à nouveau à la table des députés. Le projet de loi, déjà âprement débattu, revient en deuxième lecture à l'Assemblée nationale ce mercredi. Au programme : 900 amendements sur le glyphosate, le bien-être animal, la construction des prix agricoles et la réduction du plastique alimentaire.
Le glyphosate, désherbant "cancérogène probable pour l'homme" selon l'OMS, fait l'objet de sept amendements demandant son interdiction à partir du 1er juillet 2021. Le nouveau ministre de la Transition écologique, François de Rugy, successeur de Nicolas Hulot qui avait subit un revers sur la question, affirmait à BFM ce matin que la sortie de ce produit d'ici 3 ans serait promesse tenue.
Plus de bio et moins de plastique
Autre point d'achoppement, la relation entre agriculteurs et grandes surfaces. Le projet de loi ambitionne d'inverser la construction des prix agricoles. En clair, les prix seraient fixés en fonction du coût de production pour les agriculteurs et non décidé par les supermarchés. Le bio sera aussi favorisé d'ici 2022 et des dispositions pour améliorer le sort des animaux élevés en batterie sont en discussion.
Concernant le bannissement du plastique, les mesure s'élargissent. Les coton-tiges, gobelets, verres et assiettes en plastique devront avoir disparu au 1er janvier 2020. Les pailles, touillettes à café, couverts, couvercles à gobelet, plateaux repas, pots à glace, saladiers, et boîtes jetables pourraient également être interdit d'ici deux ans.